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Full text of "La liberté (1976-12-02)"

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LIRE, C'EST S‘INSTRUIRE Parait depuis 1913 RUES ES 
Tirage: 12,000 i di 5 = 

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TEL, : 233-3407 La 

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ASSURANCES 


D'ESCHAMIBAULT | 


136, BOULEVARD PROVENCHER 


GILBERT D'ESCHAMBAUL1 


247-4816 


Le ane name meme en dns 


JEUDI 2 DECEMBRE 1976 


154 Vol, 64 No 35 SAINT-BONIFACE, 


Jeunes et francophones 


QUELLE PORTE DE SORTIE? 


Des étudiants parlent de leur avenir 


B''Avant de parler de cultu- Nous avons mené une en- travailler en anglais. étudiants si eux aussi ont Un tiers des jeunes gens neuf ‘‘préféreraient” travail- 


re, il faut se vêtir, se nour- quête auprès de Franco- : déjà réfléchi à cette possibi- et jeunes filles interrogés ler en français, six se met- 
tir et se loger”, nous disait Manitobains qui ont opté Autre problème qui reste jé, s'orientent vers un secteur  tront à l'anglais, seulement 
dans une interview le prési- résolument pour la culture ConSstamment posé: celui du précis: l'éducation. Une s'ils n'ont “pas le choix" 


départ pour le Québec ou 
d'autres pays francophones; 
cela provoque, toutes pro- 
portions gardées, une sorte 


dent de la SFM, M. Archam- 
bault. Cela en rapport avec 


le maintien de la commu- 
nèuté francophone du Mani- 


alors que deux d'entre eux 
refusent obstinément d'envi- 
sager cette possibilité. Par- 
mi ces deux derniers, l'un 


quinzaine se dirigent vers 
d'autres domaines, alors que 
huit sont totalement indécis 
et ne savent pas encore ce 


française, les étudiants du 
Collège Universitaire de 
Saint-Boniface. Le But: sa- 
voir comment ils envisagent 


“TRENTE-CINQ AVIS" 


Trente-cinq étudiants de 


ALL : “fui ” remière, deuxième, troisiè- « 
toba. |! est de notoriété pu- . leur avenir professionnel en € Ds de cad Elle pe et BUMAINE années ont Qu'ils feront à leur sortie du est un québécois et de toute 
blique qu'il n'existe que très tant que francophones au S®e*Plique par 1e ail que Collège. manière retournera au pays. 
peu d'A ties dans pipe Manitoba. Li Let d'en. Plus les postes demandent a gr Es ï | " 
il est possible de travailler  trée que cette enquête n'a- de qualifications, plus ils S « L'avenir: 11 semble assuré «DÉCISION DIFFICILE" 


deux tiers des personnes 


: AL 1h (en français) à douze d'entre 
interrogées se disaient d'ori- 


eux, Quatorze estiment 


sont rares en français, par 


entièrement en français, ce à 
le désir de vivre totalement 


vait pas pour objet de mettre 


qui soumet les francopho- 
nes à un facteur d'assimila- 
tion majeur: l'assimilation 
par le travail. Huit heures ou 
plus d'anglais par jour enta- 
ment d'autant leur résistan- 
ce. 


en question la formation que 
reçoivent les étudiants du 
Collège, mais uniquement 
de saisir comment ils voient 
leur avenir en tant que fran- 
cophones, et si éventuelle- 
ment ils accepteraient de 


en français, tant dans la vie 
professionnelle que familia- 
le et sociale, et par une 
certaine lassitude de la ba- 
taille linguistique. 


Cette question n'est pas 
uniquement liée à l'élection 
québécoise, mais s'impose 
depuis toujours. Nous avons 


gine rurale, Cet échantillon 
a êté élaboré empiriquement 


avec pour seul souci de 
permettre à toutes sortes 
d'opinions de s'exprimer. 


L'enquête n'a donc pas va- 
leur de sondage d'opinion, 
mais donne un reflet assez 
précis de l'attitude des étu- 
diants du Collège face à leur 


qu'ils devront travailler en 
anglais, cinq qu'ils n'en ont 
aucun au Mänitoba, les au- 
tres n'ont aucune idée sur ce 
sujet. 


A la question de savoir 
si éventuellement ils accep- 
teraient de travailler en an- 
glais, dix-sept étudiants ont 


Le départ au Québec sus- 
cite de nombreuses ques- 
tions et cotte éventualité est 
toujours associee à celle de 
l'effritement de la commu- 
nauté francophone du Mani- 
toba. On peut noter de nom- 
breuses contradictions en- 
tre la “fidélité à la cause 


donc demandé à ces mêmes avenir. répondu par  l'affirmative, 


(Suite, page 4) 


QUELQUES COMMENTAIRES 


. il faut qu'il y ait un éveil des étudiants à ce qui 
se passe autour d'eux, dans le domaine de la culture. 
Il est trop difficile de garder notre langue. Pour beau- 
coup d'étudiants, l'avenir se trouve à Winnipeg, en 
milieu anglais. I! est possible de maintenir le français, 
mais il ne faut pas se laisser prendre par l'anglais, 
comme c'est le cas par exemple du Club La Vérendrye. 
Ce que nous pouvons faire, c'est montrer l'exemple, 
nous faire entendre, constituer un groupe d'universi- 
taires unis pour la cause. Beaucoup d'étudiants par- 
lent, en effet de déménager, mais ce n'est pas seule- 
ment une question de langue, c'est aussi le désir de 
voyager, de sortir pour connaître d'autres cultures. .. 
S'il fallait déménager pour garder ma culture, je le 
ferais. . ." 


. je ne vois pas de problème. J'aimerais ensei- 
gner en français, de préférence, C'est possible. Il y a de 
plus en plus d'écoles françaises, Je ne partirai pas au 
Québec. Si tout le monde disait “on veut partir”, qu'ar- 
riverait-il? Il faut rester ici, vivre la cause française, la 
garder. Au Collège c'est le seul'‘endroit où cela soit 
vraiment possible. Il faut vraiment y croire, pas avoir 
peur, .."” 


. je n'ai aucun avenir ici en tant que francophone, 
sinon à Radio-Canada, La Liberté ou dans l'enseigne- 
ment. Je travaillerai en anglais si vraiment je n'ai pas 
le choix. . . Je partirai peut-être au Québec, mais c'est 
risqué, j'y serais totalement étranger. Mais ce serait 
beau de pouvoir vivre dans un pays où on retrouve tou- 
jours une mentalité française. . .” 


(suite, page 4) 


MÉLO-MANI PROVINCIAL ‘76 - voir page À 


Projets conjoints 
du Comité culturel de Saint-Georges 
et du C.U.S.B. 


(voir page 11) 


Décoration intérieure 
Système métrique 
Activités pré-scolaires 
Drogues 

Couture 

Horticulture 


PROFESSEURS DEMANDÉS 
à Saint-Georges 
pour enseigner aux adultes 


Collège 
Universitaire 


Boniface 


Éditorial 


LA FRATERNITÉ À SENS UNIQUE 


“La crise est présente, le défi immédiat”, déclarait le Premier Mi 
nistre du Canada mercredi soir le 24 novembre alors qu'il s'adres 
sait à la ‘nation, Nous l'avons vu et écouté alors qu'il lisait le 
texte français de son allocution, Le message avait été enregistré, 
Le Premier Ministre semblait tendu, mal à l'aise, 1! parla de crise, 
!l fallait s'y attendre, ‘La crise est présente, le défi immédiat” 
Quand il n'y a pas de crise, on en crée une, On à vu cela en octo: 
bre 1970, Le Premier Ministre est un intellectuel. Il est brillant 
et l'est astucieux. !l a certainement lu Machiavel, Quelle belle 
occasion de tenter sa chance une dernière fois, la cote de sa po: 
pularité étant à zéro, quelle belle occasion que la victoire du par: 
ti québécois de convaincre le Canada anglais que lui seul, Pierre 
Elliott Trudeau, peut sauver le Canada, et de s'agripper ainsi au 
Pouvoir. Occasion inespérée aussi de tenter de faire oublier la 
mauvaise administration, les scandales, le contenu du rapport du 
Vérificateur général qui provoque des haut-le-coeur, Le Premier 
Ministre parle de la ‘fraternité humaine, fondée sur la charité au 
sens biblique‘ qu'il oppose à la fraternité ‘du sang”. (l parle 

de bons Québécois et de bons Canadiens. 1l est rare que Pierre 
Elliott Trudeau emploie le terme ‘Québécois. . 


Ce n'est quand même pas mal que le Premier Ministre du Canada 
parle de fraternité humaine lorsqu'il s'adresse aussi au Canada 
anglais. Car là, les Canadiens Français pourraient l'appuyer. Le 
sentiment anti-françcais au Canada date de loin, remonte à la Con- 
quête, à l'action au tout début de la nuée de marchands et d'a: 
venturiers de tout acabit qui suivirent les armées britanniques au 
Canada et s'abattirent sur la colonie comme des vautours, et que 
le général Murray qualifiait de ‘gens les plus immoraux que j'aie 
connus, aventuriers de basse éducation, ou jeunes débutants dans 
le trafic, ou vieux faillis en fuite, tous avides de faire fortune sans 
grands soucis des moyens qui y conduisenc”,. Dans une déclara 
tion qu'il signe, en date du 26 octobre 1764, Murray donne la 
liste de 144 protestants établis dans le gouvernement de Québec 
depuis la Conquête, affirmant que pas plus de dix (de ces protes- 
tants) n'étaient aptes, au sens de la loi anglaise, à être choisis 
comme jurés. Ces aventuriers voulaient le pouvoir dont devaient 
être exclus, selon eux, les Français Canadiens. 


Vinrent les troubles, la rébellion de 1837-1838. Et l'enquêéteur 
impérial Durham qui devait demeurer un moment au pays com 
me gouverneur, Le gouvernement impérial, inquiet à la suite des 
troubles qui ne s'étaient pas seulement produits dans le Bas-Cana- 
da mais aussi dans le Haut-Canada et dans les colonies du Golfe, 
nomma Lord Durham, ‘gentilhomme élégant, cultivé, reconnu 
pour sa largeur de vues”, Capitaine général et Gouverneur en chef 


de toutes les provinces britanniques de l'Amérique du Nord, [! 
était chargé d'enquêter sur la situation et de faire rapport à Lon- 
dres. Les Historiens Guy Frégault et Marcel Trudel disent du rap: 
port de Lord Durham qu'il est “l'un des documents les plus im- 


portants de l'histoire de l'empire britannique 


12 


Le document 


scella pour longtemps, en tout cas, le sort des Français du Cana- 
da, ‘Pour Durham, écrivent les deux historiens, la lutte qui op- 
posait, dans le Bas-Canada, Britanniques et Canadiens (lire Fran- 
çais Canadiens} en était une de races. 1! tentait de démontrer, 
comme d'autres gouverneurs l'avaient soutenu avant lui, la né- 
cessité d'adopter une politique d'assimilation à l'égard des an- 


N.D.L.R. — Dahs LA LIBER- 
TÉ du 28 octobre, nous 
avons publié une copie de la 
lettre que Monsieur Maurice 
Gauthier a adressée au Prési- 
dent de Radio-Canada, Mon- 
sieur À. W. Johnson, à la 
suite du comportement de 
Madame Lise Payette à l'é- 
mission “Appelez-moi Lise”, 
à l'occasion de l'inaugura- 
tion des stations de télévi- 
sion française de Vancouver 
et de Régina. C'est un secré- 


Journal 


foyers du Manitoba français, 


Membre de la M.W.N.A. et cas Hebdos du 


Canada, 


DIRECTEUR : Marcien Emond. 


RÉDACTEUR EN CHEF 
Le François. 
Albert Lemmel. 


MAQUETTISTE 


SERVICE DES ANNONCES 
CIALES : Au téléphone: 247-4824, 


2 / LA LIBERTÉ. jeudi 2 décembre 1976 


hebdomadaire publié 
Presse-Ouest, Limitée, au service des 12,000 


JOURNALISTE COOPÉRANT: 


Argele Luobeau 


taire à la correspondance 
du cabinet du Secrétaire 
d'Etat qui a répondu à Mon- 
sieur Gauthier. Cette répon- 
se n'a pas satisfait Monsieur 
Gauthier. La correspondance 
se poursuit comme on le voit 
ci-après. 


Monsieur le rédacteur 

Je vous fais parvenir copie 
de la réponse que me faisait 
parvenir le Secrétaire d'Etat 
à la plainte que je soumet- 


le jeudi par 


Toute correspondance doit 
à LA LIBERTÉ 
Boniface, Manitoba, R2H 3B4. 
Au téléphone : 247-4823, 


ciens vaincus, Durham à constaté, avec tant d'autres, le malheu: 
reux état d'inlériorité dans lequel se trouvait le Canada français 
vers 1839 (sans historiens, sans littérateurs et sans théâtre), ce 
qui l'a amené à souhaiter que les Canadiens Français fussent as- 
similés pour leur plus grand bien et pour prévenir les conflits 
qu'il prévoyait dans l'avenir”. ‘C'est pour les tirer de cette in- 
fériorité, écrivait Durham dans son rapport, que je veux donner 
aux Canadiens (lire Français Canadiens} notre caractère anglais". 
Et aussi : 1! faut établir ‘pour toujours le caractère national qui 
doit être donné au Bas-Canada : ce doit être celui de l'Empire 
Britannique, celui de la race supérieure qui doit à une époque 
prochaine dominer sur tout le continent de l'Amérique du Nord‘. 
Comme premier pas, Durham recommanda l'union des deux 
Canadas, demandée depuis longtemps par les Britanniques du 
Bas-Canada, 


Ce qui fut fait, En 1852 le recensement indique que la popula- 
tion de ce qui était le Haut-Canada dépasse celle de l'ancien Bas: 
Canada de 60,000 habitants, Les luttes nationales ont pris fin 
pour les Canadiens Français qui demeureront et jusqu'à nos jours, 
divisés en partis politiques, et de plus en plus minoritaires au 
Canada, Les Britanniques auront gagné la partie, seront enfin 
maîtres de la politique et de l'économie, mettront toutes leurs 
énergies à développer le pays, multipliant les réseaux de commu 
nication nécessaire à la réunion, sous un même gouvernement, de 
toutes les colonies de l'Amérique du Nord Britannique. Cela dans 
un espace de temps très court, et avec l'appui de l'élite canadien- 
ne-française désireuse de conserver ses privilèges, d'en acquérir 
de nouveaux et de se hisser au niveau des maîtres. 


En 1849, le Parlement du Canada-Uni se trouve à Montréal. Pen- 
dant la session, le ministère Lafontaine-Baldwin pfésente un pro- 
jet de loi destiné à indemniser les habitants du Bas-Canada qui 
ont subi des dommages en 1837-1838 par suite des représailles 
exercées par les troupes britanniques. Les marchands anglais 
crient à la “French Domination”, insultent le gouverneur qui a 
prononcé le discours du trône dans les deux langues, et brûülent 
l'édifice du Parlement. 


La Confédération arrive comme suite logique à l'Union. Un pacte 
entre deux “nations” comme on nous l'a répété? Faux. Le peu 
ple ne fut jamais consulté sur la nouvelle formule qui a contribué 
à 'endre les Français Canadiens encore plus minoritaires au Cana: 
da, L'immigration massive du début du siècle vint régler le cas 
des nôtres hors Québec. 


“Fraternité humaine, fondée sur la charité au sens biblique”, dit 
le Premier Ministre Trudeau. Nous le voulons bien, Mais la ‘bonne 
, Ca toujours été d'un côté seulement, celui des Canadiens 
Français. Les événements récents laissent entrevoir que c'est fini. 
Il faudra maintenant plus qu'un beau discours ou des menaces 

du Premier Ministre Trudeau, plus que le “bilinguisme”, pour 
changer le cours de l'Histoire. Le sursaut des Québécois est logi- 
que. Le mouvement est irréversible. Comme dit l'autre, nous 


7 


entente 


vivons une époque intéressante. . . 


Lettres à LA LIBERTÉ 


Réponse à la lettre de Monsieur Maurice Gauthier 


tais au Président de Radio 
Canada au sujet de Mme Lise 
Payette. 


J'inclus également copie 
d'une deuxième lettre que je 
lui adresse. 


Sincèrement, 
Maurice À, GAUTHIER 


MAG /ep 
Pièce Jointe 


LA LIBERTÉ 


être adressée 
Case postale 96, Saint- 


L'abonnement annuel coûte $7.50 au Canada. 
$8,50 aux Etats-Unis, et $9,50 dans les autres 


Jean-Jacques pays. 


LA LIBERTE est imprimée sur les presses de 


Kingdon Printing (1974) Ltd., 807, rue Erin, 


COMMER- 


Winnipeg, Manitoba R3G 2W2. 


Enregistrée comme courrier de deuxième 
classe : no 0477. 


Le Cabinet du 
Secrétaire d'Etat 


Ottawa (K1A 0M5) 
le 8 novembre 1976 


Cher monsieur Gauthier, 


Le Secrétaire d'Etat, l'ho- 
norable John Roberts, m'a 
prié de vous remercier de lui 
avoir fait parvenir copie de 
la lettre que vous adressiez 
en date du 18 octobre 1976 
à monsieur À. W, Johnson, 
Président de la Société 
Radio-Canada, par laquelle 
vous lui exprimiez vos vues 
sur quelques-uns des com- 
mentaires qu'a faits Mme 
Lise Payette lors d'une ré- 
cente émission à la télévi- 
sion du programme ‘Appe- 
lez-moi Lise”, ainsi que sur 
sa façon de prononcer les 
noms des villes capitales de 
la Colombie-britannique et 
de la Saskatchewan. 


Jean-Jacques Le François 


Monsieur Roberts a pris 
bonne note de vos objec- 
tions à la manière dont ladite 
animatrice très connue a 
prononcé ses mots de bien- 
venue aux téléspectateurs 
francophones de Vancouver 
et Regina à l'occasion dont 
il est question, et il regrette 
énormément que vous et 
d'autres parmi les gens de 
ces deux villes ont pu s'of- 
fusquer des remarques de 
Mme Payette auxquelles 
vous faites allusion. Je puis 


vous assurer, toutefois, que 
celle-ci n'avait aucune in- 
tention de déplaire à son 
auditoire, et le Ministre m'a 
demandé de vous faire con- 
naître que vous recevrez 
sans doute une réponse à la 
plainte que vous soumet- 
tiez à monsieur Johnson 
dans un avenir rapproché. 


J'espère que cela saura 
vous satisfaire pour le mo- 


(Suite, page 3) 


Les lettres à LA LIBERTÉ 


Nous rappelons à nos lecteurs que les lettres qu'ils 
nous adressent doivent être signées et comporter, de 
manière lisible, les noms, adresse et numéro de télé- 
phone de l'auteur. Les lettres anonymes ne seront pas 
publiées. L'adresse et le numéro de téléphone ne sont 
pas destinés à la publication. Enfin, nous demandons 
à nos lecteurs d'être brefs lorsqu'ils nous écrivent. 


ment, et le Secrétaire d'Etat 
désire que je vous exprime, 
de sa part, son appréciation 
que votre protestation ait 
ôté ainsi portée à son atten- 
tion, 


Veuillez croire, cher mon- 
sieur Gauthier, à l'expres- 
sion de mes sentiments les 
meilleurs, 


Benton Jackson 
Secrétaire 
à la correspondance 


Honorable John Roberts 
Secrétaire d'Etat 
Ottawa, Ontario 

K1A OMS 


Je suis un Franco-Mani- 
tobain et suite aux résultats 
des élections du 15 novem- 
bre dernier, je me pose, ainsi 
que tous mes concitoyens, 
des questions brûlantes et 
ceci malgré le fait que je 
comprends les aspirations 
culturelles du Québec et leur 
légitimité. 


1) Le Parti Québécois va- 
t-il insister pour la sépara- 
tion même si Ottawa et les 


Monsieur le ministre, 


Le contenu de la lettre de 
votre secrétaire à la corres- 
pondance en date du 8 no- 
vembre 1976, ne me satisfait 
nullement, 


Le fait qu'un secrétaire à la 
correspondance réponde à la 
plainte que je vous soumet- 
tais au sujet de Mme Lise 
Payette démontre bien votre 
intérêt et compréhension de 
la situation, 


Je suis conscient que Mme 
Payette n'est plus en cause, 
mais le principe demeure. 


Inquiet 


autres provinces offrent des 
concessions acceptables et 
une nouvelle constitution 
canadienne? 


2) Les minorités franco- 
phones hors Québec sont- 
elles si négligeables? Ne 
considérera-t-on pas qu'el- 
les peuvent être un ciment 
d'unité nationale? 


3) Tous les risques d'une 
séparation ont-ils été bien 
calculés? 


Lettres à LA LIBERTÉ [suite] 


Veuillez agréer, Monsieur le 
ministre, l'expression de 
mes sentiments distingués. 


Maurice Gauthier 


Maurice À. GAUTHIER 
Sous-Ministre 
Développement Coopératif 


Copies: La Liberté 
Hon, Joseph Guay, 
Ministre d'Etat 


4) Est-il impossible d'envi- 
sager une Confédération du 
type hélvétique? 


J'ose espérer que M. René 
Lévesque ne divisera pas 
notre si beau et grand Cana- 
da sans avoir été ouvert sin- 
cèrement à d'autres formules 
de rechange en ayant cons- 
cience que l'époque des na- 
tionalismes fanatiques est 

> 
révolue Jean S. Soliman 


cc! La Presse, Le Devoir 


Le ‘‘coup de pouce” 


Succès d'une conférence du Père Van Straaten 


Monsieur le Rédacteur, 


L'organisation des Catho- 
liques Unis pour la Foi désire 
vous exprimer sa reconnais- 
sance pour la belle présen- 
tation de l'Apôtre universel 
de la charité, en page 15, 
dans LA LIBERTÉ du 11 no- 
vembre 1976. 


Cette conférence du R,P, 
Werenfried van Straaten, O. 
Praem,, remporta un franc 
succès, Merci également à 
M. l'abbé Edouard Morand, 
curé de ‘Saint Vital Catholic 
Church" pour avoir gracieu- 
sement offert la salle de sa 
paroisse afin de recevoir le 
distingué visiteur, 


Enfin, merci aux 85 audi- 
teurs qui ont fourni la géné- 
reuse somme de $800,00 
pour les oeuvres de celui qui 


a mérité le nom de Mendiant' 


du Bon Dieu, 


Parmi ces gens plusieurs 
ont affirmé être venus à 
cette réunion après avoir vu 
l'annonce dans LA LIBERTÉ, 
D'autres ont exprimé leur 
regret d'avoir été empêchés 
d'y assister pour des motifs 
légitimes 


Pour le bénéfice de ceux 
que le sujet intéresse, voici 
quelques notes biographi- 
ques sur le Père van Straa- 
ten 


Nous reproduisons en 
substance des extraits du 
pamphlet intitulé "BEGGAR 
FOR GOD'", Né à Mydrecht 
en 1913, il fut ordonné prêtre 
en 1940 


“Dans l'édition de Noël 
1947, la revue mensuelle 
‘Toren' en Belgique, le Père 
Werenfried avait écrit un 
compte rendu du sort de mil- 
liers de personnes entas- 


sées dans des souterrains 
pollués, Sans doute la fête 
de Noël avait inspiré à l'au- 
teur le titre de cet article: 
Pas de place pour Lui dans 
l'hôtellerie, 


Le communiqué attira l'at- 
tention du Supérieur du Père 
van Straaten qui demanda 
au R, Abbé Stalmes de con- 
fier au Père Werenfried la tà- 
che de secourir six millions 
de catholiques. Ainsi naquit 
“L'aide à l'Eglise en détres: 
se", 


En 1962, les nombreuses 
activités cumulées par le 
Père Werentried eurent le 
mérite d'être nommées ‘'oeu- 
vres papales” et en 1964 le 
R. Père fut officiellement re- 
connu Directeur Général par 
le Saint-Siège 


M.-L. Boily 


Sympathique appui 


Monsieur le Rédacteur, 


Voici mon chèque pour 
un abonnement de soutien à 
LA LIBERTE. Je suis très 
content de recevoir votre 
hebdomadaire et je vous 
souhaite bon succès. 


Nous trouvons la culture 


profiter, Mais je voudrais 
bien vous conseiller d'être 
plus positif. Nous autres 
Canadiens, ni.anglais, ni 
français, sommes souvent 
choqués de vous voir vous 
séparer, en essayant de sau- 
ver votre langue. Nous subis- 


sons le même problème. 


vous, et, de plus, nous som- 
mes fidèles à l'esprit cana- 
dien., Soyez courageux, et 
faites des efforts pour répan- 
dre votre culture. C'est ça, la 
formule pour sauver votre 
langue 


Veuillez agréer, cher mon- 
sieur, mes sentiments les 


733 - Personnel Ecole Lacerte 764 - Gertrude Wolenskey anc t la | pe ù 
Angle Autumnwood et Cottonwood, St-Bon. Centrale des Caisses, boul. Provencher ANS ETAT 0 smeah ; hd De NE ER plus distingués 
734 - L.-J. Boulet, agronome 765 - Béatrice Girouard : Ç 4 4 à au'el fr ne P Daniel Heinrichs 
1496 de Callières, Québec Somerset, Manitoba ques, nous espérons quel- prendre le français, mais Winnipeg 
735 + Mme Cyprienne Lemoine ' 766 - M, Alphonse Fournier les vont fleurir au Canada. notre culture nous reste, 
838.8-01. rue Goulet, Saint-Boniface La Broquerie, Manitoba Le Canada peut bien en aussi forte que la vôtre à (suite, page 20) 
736 - Léontine Lassalle 767 - M. Aimée Dagesse 
711-200, rue Horace, Saint-Boniface Saint-Claude, Manitoba Le 
TT Mo Kidere Ans ET TR 2e tue Barrand, Suit-Bontce ; 
680 Kildare Av. E., Transcona , TU8 , Saint- ; 
73 - M. Octave Roy 769 - M. et Mme Richard Power L ACTUALITE 
Saint-Pierre-Jolys, Man. 9, baie Cascade, Saint-Boniface 
739 - Léo et Solange Leclair 770 - M. Léo Nadeau 
Letellier, Manitoba 7, baie Monaco, Saint-Boniface 
ire) ie ro Saint-Bonit ve M ET nue Saint-Boniface 
7-453, rue Marion, Saint-Boniface -194, , Q 
741 - Mile D. Lachance 772 - M. André Philippot RIEN DE NEUF 
Portage-la-Prairie, Man. pa Lg cl “pd 
742 - M, Jean-Louis Ouellette - M, Alexis po : 
14, Bay Lodge Pine, Saint-Vital, Man. Saint-Claude, Manitoba Au plus fort de la campagne électorale pour la présidence 
743 - nine dorpes pourrie A; Let Ad A VAS Mi des États-Unis, en 1968, je me trouvai pendant un certain 
lo le , Man. . ; dv, ' [ ' han A , , P Fa 
744 - Mlle Marie-Louise Boily 175 - Lionel et Angéla Fréchatte temps en Louisiane. J'étais là-bas en mission officielle. 
194, rue Despins, Saint-Boniface 274, av. Hamel, Saint-Boniface Chaque jour, chaque soir, sur une grande estrade près d'où 
Ko 776 - M. et Mme Alphonse Cloutier MAG Ar 
745 - . ne QU Legault à 965. Part” l'E lise, Saint-Norbert je me trouvais, l'organisation électorale de George Wallace, 
146 - M. Carl Schwarz 711 - Paroisse de la Cathédrale candidat à la présidence cette année-là, y allait de grands 
504 Burrin Ave., Winnipeg, Man. Saint-Boniface, Manitoba déploiements pour attirer les gens et les haranguer. 
747 - Mme Thérèse Fraser 778 - Norbert ot Henriette Cénérini 
409-59 Wilmot Place, Winnipeg, Man. 909, Sainte-Thérèse, Saint-Norbert, Man. k ii wi ù 
748 - M. Raoul Ferraton 779 - M. et Mme Jean Bonneteau L'après-midi, une dame âgée, l'air austère, très bien vêtue 
58, av. Lord, Saint-Norbert, Man. pi: FANS RAP AAe TUE Saint-Bon. mais à l'ancienne, ruban de velours autour du cou, jouait 
Tai PT-SS UE FUTEY Winnipeg, Man. Otterburne, Manitoba des hymnes sur l'harmonium, des jeunes filles venaient en- 
750 - M. Rosaire Flola | 781 - M. Gérald Turenne Suite chanter. Entre les numéros, les organisateurs s'a- 
. Sainie-Anne-d69-Chènes, Man, 64 QT NNNIERANP UN MANN" dressaient à la foule venue voir le spectacle. Le soir, des 
; re TRS Man. Notre-Dame-de-Lourdes, Manitoba cuivres. Du jazz, des marches militaires. 
752 - Mme Gaetan Hutlet 783 - Mme Gp k 
RE LA de Ro LL ul de J'étais bien au courant de ce qui se passait dans le Deep 
255, rue Dumoulin, Saint-Bonitace Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba South à cette époque, les démonstrations, les attentats, les 
754 + M. Jean Fi 785 - ue NA ALEAES assassinats. Mais jamais je n'aurais cru que tant de haine 
768 - Fe ag rade 708 = Mine mandi Cardio puisse être déchaînée. J'étais maintenant à même de m'en 
Saint-Claude, Manitoba AE rue Carton, Winnipeg, Man. rendre compte. J'avais peine à en croire mes yeux et mes 
156 - ; | 787 - R.P, Antoine Champagne : À 
146 RE ES TA ENS NN des 080 TR: Santiébnitéce oreilles. Tout ce beau monde blanc, propre, tellement cor 
357 - M. Denis-A. Marion ‘ 188 - M. À. G. Morier rect, qui se transformait tout à coup, dès qu'il était ques- 
Saint-Jean-Baptiste, Manitoba M HI na a ol Saint-Boniface tion des Noirs, en de véritables enragés dont les propos, 
758 - Pè lletier, 0.M.I. - M. Marcel Rondeau , 22) ) 
“: PA Hg pere 13, ch. Saint-Louis, Saint-Vital, Man. avaient de quoi faire frémir. 
759 - Armand et Rolande Bisson 790 - Denis et Michelle Chénier dit) fs 
444, rue Jeanne d'Arc, Saint-Bonitace LA nt a J'étais donc en mission, officiellement envoyé là par un mi- 
760 - el FER 48-111, rue Hergrave, Winnipeg nistère. J'avais un adjoint. Chaque jour, nous parlions à 
161 - M. Maurice Achet 792 - M. Chas. Pachet beaucoup de gens. Un après-midi, nous eûmes, mon 
515, rue Ritchot, Saint-Boniface soi A ne $r., Winnipeg adjoint et moi, une longue conversation sur le Canada, pays 
GER The Pas, Manitoba mal connu des citoyens américains qui ne semblent en con- 
763 - Mlle Emma Lavallée naître que les extraordinaires territoires de chasse et de pé- 


(A SUIVRE) 


159, rue Austin, Winnipeg, Man. che du Grand Nord. À un moment, il fut question de la cam- 


pagne de Wallace et des Noirs. Mon adjoint, un pur Anglo- 
Canadien, laissa tout à coup tomber: “Vous avez vos pro- 


ET AR A 0 td abat Ce Pet un] 


LA LIBERTÉ, case postale 96, Saint-Boniface R2H 3B4 | AAA SL ES . ., On à les nôtres avec les 
Voici mon chèque au montant de $............ A ER TITI | ç a 
pour un abonnement de soutien à LA LIBERTÉ. Ù O 


Je rapportai l'affaire à Ottawa où l'on parut bien fâché. Mais 
rien ne se produisit. Quelques mois plus tard, ce même 
fonctionnaire repartait en mission. . . aux USA... 


Jean de Lotainville 


CÉEELLEEEEEECTECECEEE EEE EE EEE TEE ETES TE SEE ET EST EEE ELITE 
CELELLEEELLET EEE ECECEEEE EEE ET E CEE EE EEE ETES EESTI LIE EEE EETLIIIIE 


L4 
LA LIBERTE, jeudi 2 décembre 1976 / 3 


enquête 


Quelle porte de sortie? 


(suite de la Une) 


française'', la réalité écono- 
mique et la possibilité de 
déménager dans un autre 
pays francophone, Souvent 
les réponses restent fort va- 
ques et marquées par un 
certain nombre de clichés 
non encore analysés, Qua- 
torze réponses négatives ca- 
tégoriques, quatre étudiants 
passeraient volontiers quel- 
ques années au Québec, 
mais dans l'idée de revenir 
au Manitoba plus tard, deux 
se reposeraient la question 
en cas de séparation, six 
partiront si le français dis- 
paraît totalement ici, deux 
choisiraient un autre pays 
francophone, alors que cinq 
seulement ont répondu par 
l'affirmative pour la Belle 
Province, Restent ceux qui 
ne se sont jamais posé la 
question. 


Ces données chiffrées 
n'ont que peu de valeur en 
elles-mêmes, la discussion 
avec les étudiants sur les 
deux thèmes soulevés s'est 
révélée beaucoup plus ri- 
che. 


AL, 


(Enquête mende par Albert 
Lemmel et Angèle Lebeau) 


PRIORITÉ: L'EMPLOI, PAS LA LANGUE 


Dans l'ambiance calme et 
feutrée de la bibliothèque du 
Collège, quelques étudiants 
travaillent, le nez résolument 
plongé dans leurs livres, La 
période d'examens est déjà 
avancée, Et pourtant ils se 
montrent prêts à la discus 
Très disposés à parler 
de leur avenir, de celui de la 
francophonie et accessoire- 
ment de ce qui se passe au 
Québec 


sion 


A la cafétéria, en grappes 
autour de longues tables, 
ils sont pressés de finir 
leur repas. Les bruits de 
fonds laissent songeur. || s'y 
mêle beaucoup d'anglais 
Cela suffit pour relancer une 
discussion acharnée sur les 
difficultés de vivre de la cul- 
ture française 


“Comment envisagez-vous 
votre avenir professionnel 
en tant que francophones 
au Manitoba?" Les réponses 
vont du simple “Bof” à la 


longue dissertation sur le 
sort de la communauté fran- 
Ccophone en passant par les 
explications confuses de 
personnes embarrassées de 
ny avoir jamais sérieuse 
ment songé 


Elles varient également 
selon la conception propre 
de chaque étudiant de ‘“l'a- 
venir'' professionnel, Cela 
signifie-t-il pouvoir travailler 
en français? Pouvoir gagner 
plus où moins d'argent que 
d'autres? Seuls ceux qui as- 
socient la notion de travail 
à celle d'environnement oul- 
turel sont catégoriques, ‘Il 
n'y a pas d'avenir pour nous 
ici en tant que francophone." 
Sous-entendu, il faudra tra- 
vailler en anglais et perdre 
un peu plus encore de ce 
qu'il nous reste de canadien- 
français. lIS sont peu nom- 
breux, mais leur argumen- 
tation est solide 


Les questions de débou- 


MANITEBA 


THE CLEAN ENVIRONMENT COMMISSION 
ENQUETE SUR LA FUMEE 


En vertu des stipulations du The Clean Environment Act, The Clean Environment 
Commission tiendra des audiences publiques pour enquêter sur la présence de 
fumée dans le Sud du Manitoba depuis plusieurs semaines. 


Objet des audiences 


- entendre les représentations et recevoir les dépositions individuelles des ci- 
citoyens, du gouvernement et des autorités municipales et des organisations 
et entreprises affectées par la contamination de l'environnement par la fumée. 


- Déterminer les causes du problème quant aux lieux, la durée, la nature et 


l'importance. 


- Se pencher sur les méthodes d'utilisation du feu en agriculture, en sylvicultu- 
re, dans le contrôle des mauvaises herbes, pour la destruction des déchets et 


pour le défrichement, 


Recevoir les dépositions touchant les effets de la fumée sur la santé humaine 


et sur la vie de la communauté y compris la sécurité du transport et de l'indus- 
trie du transport, du commerce et des activités de loisirs. 


- Compiler les informations obtenues de façon à en constituer une base en vue 
d'un rapport et possiblement de recommandations au Ministre responsable du 
The Clean Environment Act. 


Audiences régionales 


Des audiences régionales seront tenues pour donner l'occasion à ceux qui ont des 
renseignements précis sur le problème, ses sources et effets à 10h00 a.m. aux 
dates et endroits indiqués: 


- Lac-du-Bonnet, le 7? décembre 1976, Salle de la Légion, Angle de la rue Mac 
Arthur et de la 3e rue. 


- Falcon Lake, le 8 décembre 1976, au El'Nor Resort, Falcon Beach. 
- Steinbach, le 9 décembre 1976, Salle du Conseil de Ville, 


- Brandon, le 17 décembre 1976, 


Centre civique, 


225, avenue Reimer. 
Salle du Conseil de Ville, 


Centre civique, 


Angle des 9e rue et avenue Louise. 


- S'il y va de l'intérêt public, des audiences auront lieu dans d'autres localités. 


Audience principale 


Une audience principale sera tenue pour recevoir les mémoires et témolgnages 
des individus et organisations ayant des connaissances particulières du sujet et 
étant directement affectés par ce problème de la fumée. Cette audience aura lieu 


à 10h00 a.m.: 


- Winnipeg, les 17 et 18 janvier 1977, Edifice no 2 
Complexe Fort Osborne 
139, avenue Tuxedo 


Représentations 


Toute personne que touche particulièrement le problème présentement considéré 
peut se présenter devant la Commission à l'une des audiences indiquées plus 
haut. Toute personne désirant faire des représentations à l'une ou l'autre de ces 
audiences devrait en informer la Commission à Case 4, Edifice 2, 139, avenue 
Tuxedo, Winnipeg, R3N OH6, par écrit ou en composant le numéro 489-4511, 
poste 192, Les mémoires devant être présentés à la Commission à l'audience 
principale des 17 et 18 janvier 1977 devraient être adressés à la Commission au 
plus tard le 3 janvier 1976, afin de faciliter la reproduction et la distribution de 
copies avant la date d'audience. 


4 / LA LIBERTÉ, jeudi 2 décembre 1976 


chés que 8e 
étudiants du Collège res- 
semblent fort à celles de 
tout étudiant de tout pays 
à savoir que sur le marché 
du travail ils seront jetés 
dans une compétition dont 
tous ne sortiront pas vain 
queurs, Leur priorité semble 
donc être celle de l'emploi, 
pas celle de la langue. D'ail- 
leurs presque tous se rési- 
gnent à travailler éventuelle- 
ment en anglais, Seuls quel- 
ques rares étudiants espè- 
rent arriver à un bilinguisme 
monnayable à profit, Dans 
les secteurs de la traduction 
notamment, 


posent les 


L'avenir de la francopho- 
nie touche les étudiants, Au 
fil des discussions, on sent 
que le problème pend au- 
dessus de leurs têtes comme 
une épée de Damociès. Mais 
les réactions laissent devi- 
ner une certaine lassitude 
qui parfois confine à un sen- 
timent de culpabilité. Com- 
me s'ils se sentaient pris en 
faute de n'avoir pas trouvé 
de réponse. Comme s'ils se 
sentaient pris en faute de ne 
pas se torturer l'esprit avec 
un problème dont certains 
ne saisissent pas bien le 
fil conducteur. Un certain 
nombre de contradictions 
dans leurs affirmations le 
confirment. On ne veut pas 
partir, on ne fait rien contre 
l'assimilation croissante 
dont on ne veut pourtant 
pas, au moins dont on dit 
ne pas vouloir. 


Les plus confiants dans 
leur avenir restent encore 
les futurs enseignants. Is 
mettent tous leurs espoirs 
dans le développement des 
écoles françaises, “On aura 
toujours besoin de profes- 
seurs,. 


Ils préféreraient travailler 
en français. En dehors de 
l'enseignement: “Radio Ca- 
nada, LA LIBERTE, le Cen- 
tre Culturel. . .” C'est peu. 
Et que ce soit dans l'admi- 
nistration, le commerce ou 
les professions libérales on 
se prépare à ‘servir la clien- 
tèle au mieux dans les deux 
langues." 


La solution invoquée le 
plus fréquemment est celle 
d'une vie professionnelle en 
anglais et d'une vie familiale 
en français. L'anglais n'est 
alors considéré que comme 
un outil de travail. Encore 
ne faut-il pas se laisser do- 
miner par son outil. 


Sorties des idées reçues 
et des sentiers battus, les 
réponses sont moins net- 
tes. Elles sont basées sur 
des ‘cela dépend”, ‘on es- 


père que. . .” “on croit 
que. . .”, “on a l'impression 
que. . .” Un vocabulaire qui 


souligne le caractère de cer- 
tains voeux pieux qu'on se 
prépare mentalement à ne ja- 
mais voir aboutir. Un voca- 
bulaire aussi qui fait remar- 
quer parfois une méconnais- 
sance des vrais problèmes 
due à un manque d'informa- 
tion. Pour un grand nombre 
d'étudiants, le problème lin- 
guistique reste un problème 
familial, pas politique. 


Restent les indécis, ceux 
qui passent leur temps à des 
études dont ils ne savent 
pas ce qu'ils voudront en 
faire plus tard... 


",,, SI J'AVAIS LES AILES 
D'UN ANGE,.," 


Je ne partirais pas pour le 
Québec. ,'', lance-t-on sou 
vent sur un ton déterminé 
Le Québec est un beau 
pays à visiter, Pas un en 
droit où vivre." Cette opinion 


jaillit spontanément, aoccom- 
pagnée d'un flot de paroles 
pour l'étayer, Pourquoi" La 
réponse ne suit pas, Ou 
alors elle est faite de préju- 
gés portant sur la mentalité 
québécoise que la plupart 
ne connaissent d'ailleurs que 


(suite, page 22) 


QUELQUES COMMENTAIRES 


{suite de la Une) 


“,,, Moi je serai agriculteur, c'est là qu'il y a le plus 


d'avenir, La langue? Pas de problème... 


mes vaches 


sont bilingues. De cette façon il est possible de fonc- 
tionner. En milieu rural on a une plus grande liberté 
d'action. On subit moins de pressions du monde an- 
glophone. Les gens parlent le français au magasin gé- 
néral, à la taverne, et les représentants sont bilingues. 
.. À la campagne on a un pouvoir plus grand en tant 


que francophone, . ," 


“,.,, l'avenir professionnel en tant que francophone? 
Il dépend du domaine dans lequel on va se lancer. Si 
on reste dans la petite clique de Saint-Boniface, pas 
de problème. En dehors il n'y a pas d'avenir. Mais je ne 
veux pas rester dans ce cadre, trop de gens travaillent 
à leur bénéfice personnel, Je m'y sentirais trop res- 


treinte. . 


. Je ne crois plus à “La Cause”, je ne crois 


plus à l'avenir des Franco-Manitobains. Les jeunes 
n'aiment pas se faire écoeurer par les affaires de poli- 
tique. On ne nous donne qu'un côté de la médaille, . . 
Les jeunes sont plus intéressés par le côté culturel. 
Mais une culture vivante, pas celle d'un petit groupe... 
Je ferai des études ailleurs, puis je partirai, si l'endroit 
où je suis me plañ, J'ai pensé partir au Québec mais je 
ne le ferai pas. Je me ferai probablement assimiler 


[010 


“.,, l'avenir est bon. Il y a du travail, pas de problé- 
me. Je partirai peut-être, au Québec ou ailleurs. Cela 
dépend de la séparation. Si le Québec se sépare, la 
communauté franco-manitobaine ne durera pas, pas 


longtemps. . 


. Je me reposerai le problème plus tard, 


cela dépend de l'actualité. Si le Québec se sépare je 


"” 


m'en vais... 


“, ,. aucune idée. Il y a plus de chances de trouver 
un emploi pour les gens qui possèdent deux langues. 
Je me sens bien ici. Je partirai peut-être, tout dépend 
de ce que je vais faire plus tard. S'il y a plus de chances 


au Québec pourquoi pas?,. 


“ .. je n'ai pas d'avenir en français. J'aimerais vivre 
quelques années au Québec, mais ensuite revenir au 
Manitoba. Je suis manitobain. Le Québec est un beau 
pays à visiter, pas pour y vivre. Je n'aime pas leur men- 
talité. J'aimerais vivre cans un Canada ouvert à tous et 
pas dans une province fermée sur elle-même. . ," 


RESTAURANT FRANÇAIS 


Bin: / 
inore 
Chef André Brunel 


Attention particulière 
apportée aux groupes. 
Menus spéciaux comportant 
plus de 25 variétés. 


POUR RÉSERVER, 


COMPOSEZ 957-1629 
426 - 28, rue Main 


LA DINDE (suite) 


DINDE AIGRE-DOUCE 


3 livres (6 morceaux) de poitrine de dinde désossée 

1 bofte (14 onces) de pêches tranchées où d'ananas en 
dés, égouttés 

Î tasse de sirop de fruit ou (sirop et eau) 

Ys tasse de vinaigre 

2 ©, à table de sauce soja 

V2 ©, à thé de sel 

1,8 ©, à thé de poivre 

c, à thé de gingembre 

| C. à table de moutarde préparée 

3 ©, à table d'amidon de maïs 

3 ©, à table d'eau 

‘asse de céleri tranché finement 

« tasse de piment vert en dés 


Déposer la dinde, peau en haut, dans un plat à four beurré 
Mélanger sirop, vinaigre, sauce soja, assaisonnements et 
verser Sur la dinde, Couvrir et cuire à 2500F jusqu'à ce que 
la dinde soit presque tendre (environ 1 4 heure) en arrosant 
de temps à autre, Découvrir et retirer la dinde, Mélanger ami 
don et eau puis incorporer en remuant au liquide de cuisson 
Ajouter dinde, fruits, céleri et piment vert: cuire à découvert 
de 10 à 15 minutes. 6 portions 


[ 
SAUCE TREMPETTE A LA DINDE 


L tasse de dinde cuite, hachée finement 

2 oc. à table d'oignon vert haché 

2 c. à table de céleri haché finement 

gousse d'ail écrasée 

1 c. à table de piment doux en conserve haché 

Fe ©. à thé de poudre de cari 

2 c.à thé de sel 

4 tasse de fromage cheddar râpé 

3.4 tasse de crème acidifiée (crème sure commerciale) 
1 c. à thé de jus de citron 


Mélanger tous les ingrédients et réfrigérer. Servir avec des 
croustilles ou des craquelins. Quantité: environ 1 }2 tasse. 


“HAMBURGER" À LA DINDE 


tasses de dinde cuite, hachée finement 
tasse de mie de pain 

oignons moyens, hachés 

c. à thé de sel 

Pincée de poivre 

1 c. à thé de paprika 

1 c. à thé de monoglutamate de sodium 
1 c. à thé d'épices à volaille 

4 oeufs 

Ya tasse de jus de tomate 

2 c. à table de gras 

8 pains à ‘hamburger’ beurrés 


+ NO = © 


Mélanger tous les ingrédiens sauf le gras et les pains; en 
façonner 8 croquettes. Dorer dans le gras 2 minutes de cha- 
que côté. Servir sur les pains et garnir de sauce aux atocas, 
si désiré. 8 portions 


CASSEROLE DINDE-FROMAGE 


V2 tasse d'oignon haché 

2 ©. à table de beurre 

| boîte (10 onces) de soupe crème de céleri condensée 
tasse de bouillon de poulet 

‘ ©, à thé de moutarde sèche 

1/8 c, à thé de poivre 

1 tasse (4 onces) de fromage cheddar râpé 
tasses de nouilles cuites ou 

4 onces non cuites 

tasses de dinde cuite, en dés 

é tasses de pois congelés 

C. à table de piment doux en conserve haché 
tasse de chapelure beurrée 


L 


Sauter au beurre l'oignon jusqu'à ce qu'il soit transparent 
Ajouter soupe, bouillon et assaisonnements, Amener à ébul 
lition en remuant pour rendre lisse, Ajouter le fromage et 
remuer pour fondre puis incorporer nouilles, dinde, pois et 
piment doux, Verser dans un plat à four beurré et garnir de 
chapelure, Cuire à 3500F, 30 minutes. 6 portions 


Pour congeler: Verser la préparation dans un plat à four beur 
ré, refroidir rapidement, envelopper et congeler, Pour ré 
chauffer, couvrir et cuire à 3500F, 12 à 2 heures. Découvrir 
et ajouter la chapelure durant les 10 dernières minutes de 
cuisson 


SALADE DE DINDE WALDORF 


3 tasses de dinde cuite, en dés 

1/2 tasse de céleri tranché en diagonale 

Î tasse de pommes rouges hachées grossièrement 
V2 tasse de noix hachées grossièrement 

1 c. à thé de sel 

V2 tasse de sauce à salade 


Mélanger dinde, céleri, pommes, noix et sel, Incorporer la 
sauce à salade en remuant et refroidir. Servir sur feuilles de 
laitue et garnir de paprika. 6 portions 


PAIN DORÉ À LA DINDE 


1 tasse de dinde cuite, en dés 
2 oc, à table d'oignon haché 

1 tasse de céleri en dés 

tasse de mayonnaise ou de sauce à salade 
c. à thé de moutarde préparée 
c. à thé de sel 

Pincée de poivre 

8 tranches de pain beurré 

3 oeufs 

6 c, à table de lait 

2 cc. à table de beurre 


Préparer la garniture en mélangeant dinde, oignon, céleri, 
mayonnaise et assaisonnements. Tartiner le pain de garnitu- 
re, former 4 sandwichs et couper en demies. Battre les oeufs 
et le lait, y tremper les sandwichs et frire dans le beurre jus- 
qu'à ce que doré (2 à 3 minutes de chaque côté), 4 portions 


LANVIN. Somptueux manteau en pure laine 
(Besson) entièrement bordé de fourrure, man- 
ches raglan et poches plaquées superpi- 
quées. [Jours de France] 


TS 


PBoile a 


chansons des 


eludiarts du Collège 
Secondaire de 


Gairt - Boniface 
20h00 


les 10,112 décembre 
la Salle académique 


etudiants:t100 adultes:+150 


Billets en vente: au Secretariat 
e 


Une ère nouvelle, — On parle maintenant, aux nou- 
velles, de ‘relations Canada-Québec",,, 


Tâche ardue, — Le nouveau gouvernement du Qué- 
bec a du pain sur la planche, Le taux de chômage 
y est là-bas d'au-delà de 10 pour cent, les finances 
sont malades (le gouvernement Bourassa a laissé 
le Québec en dette d'un milliard), des grèves persis- 
tent, ,, Lourd héritage... 


nn nn st 


Lise Payette, ministre, — Ascension spectaculai- 
re, . , Elle est devenue ministre de la Consomma- 
tion dans le nouveau gouvernement québécois. 


nn nn ns 


Solution au problème du bilinguisme, — Un intéres- 
sant artiste québécois s'est produit dans plusieurs 
centres de l'Ouest ces semaines dernières, Homme 
unique, qui a réussi à solutionner le problème du 
bilinguisme, . , Il est mime. .. 


….. . .….. 


Pertectionner l'accent des francophones qui par- 
lent anglais, — Voilà qui est important, La Commis- 
sion de la Fonction publique (fédérale) vient d'éla- 
borer un cours spécial de langue à l'intention des 
hauts fonctionnaires francophones dont l'accent 
anglais, lorsqu'ils utilisent cette langue, laisse à 
désirer, c'est-à-dire montre des traces de français, 
ce qui serait “chocking”" pour les oreilles anglopho- 
nes, Le Bureau des Langues va donc annoncer ces 
cours au mois de janvier, qui auront lieu, cepen- 
dant, seulement si un nombre suffisant d'élèves y 
sont acheminés par les divers ministères qui de- 
vront débourser, pour chaque élève, la somme de 
3070: +: 


O Voyageur! — Une controverse semble vouloir 
se développer au sujet du projet d'un groupe d'hom- 
mes d'affaires désireux de mousser le tourisme à 
Saint-Boniface et qui voudraient ériger, sur les 
bords de la Rivière Rouge, une statue représentant 
un ‘voyageur’, statue qui aurait quelque quatre- 
vingt pieds de hauteur et qui coûterait quarante 
mille dollars. La controverse aurait à son origine, 
non pas le coût du monument, comme on eut pu le 
penser, mais la statue elle-même, selon qu'elle re- 
présenterait ou non le ‘‘véritable" voyageur. . . Quel- 
qu'un aurait dit que le célèbre et haut en couleur 
personnage ne devrait pas “avoir l'air trop canadien- 
français" afin d'amener les anglais à contribuer fi- 
nancièrement au projet. . 


nn un 


Le Québec, une Province comme les autres? — 
Allez-y voir. . . vous m'en donnerez des nouvelles... 


un une 


Comment rayonne un journal. — L'influence d'un 
journal n'est pas nécessairement relié à son tirage 
mais plutôt à la qualité des personnes qui le lisent, 


parlent de son contenu, en discutent, . . le font 
rayonner, ., 
Remous dans la Rivière-Seine. — Il semble que 


dans ce qui reste d'eau sous la glace de la Rivière- 
Seine, en cette époque de sécheresse, il y aurait des 
remous... entre La Broquerie et Steinbach. . . On 
en reparlera. ., 


Séparatisme acadien. — Une dépêche de la Presse 
Canadienne rapporte que le Parti Acadien du Nou- 
veau-Brunswick a décidé à sa réunion annuelle, 
tenue dimanche dernier, de convoquer un congrès 
spécial pour discuter de l'orientation du parti et d'é- 
tudier l'idée d'un Etat français séparé au Nouveau- 
Brunswick, Le président ré-élu du parti, Jean-Pierre 
Lanteigne dit qu'il entrevoit quatre options: Allian- 
ce avec le Québec au cas où le Québec deviendrait 
indépendant; une province française à l'intérieur du 
Nouveau-Brunswick: indépendance du Nouveau- 
Brunswick français: continuer à représenter les 
Acadiens du Nouveau-Brunswick. Le Parti Acadien, 
qui compte 1,200 membres, présenta treize candi- 
dats aux élections de 1974 au Nouveau-Brunswick, 
mais pas un fut élu. 


Vérité. — “Faulte d'argent, c'est douleur sans pa- 
reil”. (Villon) 


LA LIBERTE, jeudi 2 décembre 1976 /: 


spectacles et arts 


MÉLO-MANI PROVINCIAL 76 


Richard Ducas et Louis Lavigueur, de Québec, étaient les chefs Invi- 
tés de l'Alliance chorale canadienne à MÉLO-MANI PROVINCIAL '76 
qui eut lieu en fin de semaine au Centre culturel franco-manitobain. 
On connaissait déjà Richard Ducas. Louis Lavigueur est né à 
Québec, y a fait ses études au Collège des Jésuites et à l'Ecole de 
Musique de l'Université Laval. 11 fut membre de chorales dès l'âge de 
huit ans, À dix-sept ans, il était directeur musical adjoint de la chora- 
le du Collège, “Les Chanteurs de la Nouvelle-France”, Au cours de 
ses études universitaires, il fut chef de pupitre au Choeur Sympho- 
nique de Québec, maître de chapelle dans plusieurs églises et, en 
1971, directeur du choeur “Les Rhapsodes”. En 1975, il fut nommé 
directeur de l'Alliance chorale canadienne. || termine en ce moment 
sa maîtrise en didactique instrumentale (flûte traversière). Boursier 
du Québec, il vient de recevoir une bourse du Conseil des Arts du 
Canada pour l'étude de la direction chorale et d'orchestre. 


Cette année encore, MÉLO-MANI connut un succès considérable, 
C'est en effet une réussite de pouvoir garder un groupe imposant de 
personnes à chanter du vendredi soir au dimanche soir. Dimanche 
soir, à la Salle Pauline-Boutal, on nous a présenté ce que les diri- 
geants du spectacle ont décrit comme “l'envers du décor”, c'est-à- 
dire que l'on a vu comment “fonctionnent” des chorales. Le choix 
des pièces était agréable. Pour ma part, j'eus aimé que l’on mit — et 
que l’on mette à l'avenir, en certaines occasions en tout cas — l'ac- 
cent sur le folklore canadien-français, que l'on chante les vieilles 
chansons apportées par nos ancêtres en Nouvelle-France, les com- 
plaintes de la Normandie et les autres si gaies qui faisaient les belles 


soirées d'autrefois. 


J.-J, L.F, 


Louis Lavigueur 


Richard Ducas 


ÉCOLE DE DANSE CLASSIQUE AU C.C.F.M. 


Un peu d'Histoire 


La dernière fois je vous ai 
parlé des divisions de l'E- 
cole. Ceci est utile pour sa- 
voir à quel niveau un enfant 
travaille, Chaque division 
comporte une ou plusieurs 
classes. J'ai donné des 
noms à ces différentes clas- 
ses, afin non seulement de 
les distinguer aisément mais 
en même temps pour ensei- 
gner un peu d'histoire du 
ballet à mes élèves. 


Ainsi la première classe, 
celle des tout-petits, s'appel- 
le “Charles Didelot”. Il fut 
l'un des professeurs pion- 
niers de la danse, il établit 
les fondations de la danse 
classique telle que nous la 
connaissons aujourd'hui, il 
fut en fait le fondateur de la 
célèbre école du Théâtre 
Marynski à Saint-Péters 
bourg (maintenant Lenin- 
grad). || était donc naturel de 
nommer ce premier cours 


Pour vos vacances, le 


6 / LA LIBERTE, jeudi 2 décembre 1976 


CROISIÈRES AU SOLEIL 


LA JAMAÏQUE, HAÏTI, PUERTO PLATA, LES BAHAMAS 4 509 


Sunflight 


\ 
AGENCE DE 


d'après l'un des plus grands 
maîtres à danser. En 5e Di- 
vision nous avons “Marius 
Petipa” (1822-1910) qui non 
seulement fut un excellent 
danseur mais est sans doute 
mieux connu en tant que 
chorégraphe de ballets fa- 
meux: La Belle au Bois Dor- 
mant”, “Raymonda” 


La deuxième classe est 
“Georges Noverre” dont le 
travail à Londres influença 
Didelot, Noverre écrivit de 
longues lettres sur la danse, 
lettres qui nous sont restées 
et ont été très utiles pour 
les professeurs de danse de 
nos jours. Avant d'aller plus 
loin, il est bon de faire re- 
marquer que bien que j'aie 
parlé de Leningrade et de 
Londres les noms sonnent 
bien français. En effet, Dide- 
lot, Petipa, Noverre étaient 
français, le Roi Louis XIV 
avait favorisé la création de 
l'Académie de Danse à Paris 
dés 1661. 


Des super vacances par 
Sunflight. Volez vers la 
Floride puis passez sept 
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La quatrième Division a 
reçu les noms de danseu- 
ses du 18e siècle qui ont 
rendu la danse féminine cé- 
lèbre, si célèbre qu'elle a dé- 
calasé la danse masculine. 
En effet, jusqu'à la venue 
de ces danseuses la danse 
classique était un privilège 
masculin. Honneur donc à 
‘Fanny Essler'', une anglai- 
se entraïnée à Paris, et à 
“Marie Taglioni' dont le père 
non seulement fut un excel- 
lent danseur mais un profes- 
seur extraordinaire, particu- 
lièrement dévoué à sa fille 
qui le méritait bien d'ailleurs. 
On a attribué l'invention des 
chaussons de pointe (chaus- 
sons durs qui permettent à 
la danseuse de se tenir sur 
l'extrémité du pied) à Marie 
Taglioni., Sans doute à la 
même époque d'autres dan- 
seuses ont eu l'idée de ren- 
forcer le bout de leurs chaus- 
sons, mais elle est sans 
doute plus fameuse. C'est 
aussi son cordonnier qui a 


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Départs de Winnipeg: 

Vendredis: 24 déc., 7 et 21 
janv., 4 et 18 fév., 4, 18 et 25 
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25 mars: 8 nuits seulement) 
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Winnipeg, par personne sur 
une base de partage entre 
deux personnes et peuvent 
varier selon le choix de la date 
du départ et la durée du voya- 
ge. Les taxes d'aéroports et 
charges de service sont en 
plus, 


eu l'idée d'employer de la 
résine pour duroir le bout des 
chaussons (toujours utilisée 
de nos jours), Mais pour ne 
pas faire de jaloux j'ai don- 
né le nom d'un des héritiers 
de la grande tradition classi- 
que au deuxième niveau de 
la 4e A, Un Premier Danseur 
Noble, mondialement con- 
nu, le Danois “Erik Bruhn', 
Quand on parle de Dane- 
mark, on parle d'Auguste 
Bournonville, un autre fran- 
Ççais, danseur extraordinai- 
re, professeur et chorégra- 
phe 


La Troisième Division C 
se nomme d'après l'idole de 
nos apprenties danseuses, 
“Margot Fonteyn'', Est-il be- 
soin d'en dire plus long de 
la légendaire Margot Fon- 
teyn qui danse depuis qua- 
rante-deux ans, sans inter- 
ruption? Bien que nous n'a- 
yons pas encore d'élèves à 
ce niveau, les classes les 
plus avancées ont déjà leur 
nom, 3e B, retour au passé 
avec Lev lvanov, un Russe 
cette fois, élève et assistant 
de Marius Petipa, brillant 
danseur et chorégraphe. As- 
sistant de Petipa pour le fa- 
meux Lac des Cygnes, il 
chorégrapha Casse-Noisette 
lui-même, Toujours le pas- 


‘sé, mais plus récent, avec 


en 3e À “Anna Pavlova”, une 
légende en elle-même qui fit 
connaître la danse aux qua- 
tre coins du monde, Ceux 
qui l'ont vu s'accordent à dire 
que personne ne peut l'éga- 
ler, Elle est morte d'une 
penumonie, au sommet de la 
gloire, 2e Division, s'appelle 
“Rodolphe Nureyev”, génie- 
vivant de la danse masculi- 
ne et la tère Division ‘‘Vaslav 
Nijinsky”, génie incontesté à 
la destinée tragique, Ces 
trois derniers danseurs vien- 
nent du Ballet Kirov, c'est- 
a-dire de l'Ecole du Théâtre 
Marynski à Leningrade, Ni- 
jinsky était un danseur extra- 
ordinaire à l'élévation prodi- 
gieuse. Une petite anecdo- 
te: un reporter demandait 
récemment à un ballétoma- 
ne qui connut Nijinsky ‘‘sau- 
tait-il vraiment haut?" et le 
ballétomane de répondre: 
non, beaucoup plus que ça, 
il restait en l'air et descen- 
dait à regrets." 


La prochaine fois je vous 
parlerai de la place des 
jarçons dans le ballet, 


Geneviève Thompson 


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Les piscines 
Trojan 


Murs isolants de 2” 
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“LE PENSIONNAIRE” 


La lecture de ce roman franco-manitobain (le premier pu- 
blié par les Editions du Blé) ne m'a pas laissé indifférent, 


Loin de moi l'idée d'en faire une critique au vrai sens du 
mot, Mon intention est beaucoup plus modeste, Et je vou- 
drais partager avec les lecteurs éventuels les réflexions que 
je me suis faites en feuilletant d'un oeil avide l'ouvrage qui 
vient de paraître, 


Tout d'abord, les auteurs, Eh oui! ils sont deux, Chose 
rare dans ce domaine, [18 sont deux, mais ils se complètent 
admirablement bien, Il faudrait un flair de détective extra- 
ordinaire pour trouver auquel des deux appartiennent telles 
ou telles expressions 


Roger Legal est directeur de la section française de la ma- 
ternelle à la huitième année à l'école de Sainte-Anne, II s'in- 
téresse beaucoup à l'épanouissement de la langue française 
au Manitoba, Ses‘efforts dans ce domaine ne se comptent 
plus, Sa dernière thèse sur le bilinguisme chez nos jeunes 
esi une preuve du temps qu'il peut consacrer au service de 
la population francophone 


Paul Ruest est directeur-adjoint à la commission scolaire 
de la Rivière-Seine. Avant cela, il était directeur-adjoint à 
l'école de Sainte-Anne, Disons qu'il est bien placé pour com- 
prendre les besoins des jeunes francophones d'une vaste 
région 


Tous les deux ont fait ensemble leurs études au Collège de 
Saint-Boniface, Diplômés de cette institution, ils y revien- 
nent encore et continuent, toujours avec le souci de se per- 
fectionner, à suivre des cours du soir sur le roman canadien 
et sur le théâtre canadien, Constatant en quelque sorte que 
le Manitoba est loin d'étouffer sous un amoncellement de 
littérature locale, ils se lancent, encore jeunes, dans la ré- 
daction d'un roman, et ce qui est encore mieux, le termi- 
nent et le publient 


"Le Pensionnaire"” est l'histoire de la vie de collège d'un 
jeune homme appelé Gérald Leduc 


Les auteurs sont allés le chercher dans sa famille en même 
temps que les Pères chargés du recrutement au Collège de 
Saint-Boniface. Nous assistons donc à des scènes familia- 
les, à des problèmes rencontrés par des collégiens, à la re 

herche de sa vocation 


Au cours de ses huit ans de collège, Gérald Leduc évolue. 
Nous passons avec lui de doux moments, d'autres assez 
tragiques. Gérald se pose souvent des questions, de sorte 
que le lecteur se sent pris au jeu. On voudrait qu'il se répon- 
de de telle ou telle façon et on le suit pour voir s'il a tort ou 
En un mot, Gérald Leduc nous intéresse. Souvenirs 
personnels, sympathie naturelle pour un des nôtres, il est 
difficile de savoir ce qui nous le rend si attachant. 


raison 


Venons-en à la langue et au style, La rédaction se situe à 
plusieurs niveaux de langue, Les auteurs semblent avoir vou- 
lu respecter la couleur locale. On y trouve deux sortes d'an- 
glais dans la bouche des personnages. || est évident à la lec- 
ture que l'anglais des Franco-manitobains a un ‘“accent" 
Quant au français, il en dit long sur l'instruction de chacun 
des personnages. Leur langage est figé, si je puis m'expri- 
mer ainsi, à un niveau bien précis. Seul Gérald évoluera. || 
fera même des progrès très marqués au cours de ses huit 
innées de collège 


Un roman n'est cependant pas une pièce de théâtre et &e8 
auteurs doivent souvent présenter des personnages, des 
lieux, des situations, résumer des faits, établir des rapports, 
enfin, guider le lecteur dans les dédales d'une vie d'adoles- 
cent, Le langage employé alors est soigné tout en étant d'un 
style sobre et plaisant. || a pu s'y glisser, peut-être involon- 
tairement, quelques mots d'argot très bien connus du milieu 
manitobain pour ne pas dire canadien 

Somme toute, je suis sûr que le lecteur passera de trés 
bons moments en compagnie du “Pensionnaire” grâce à 
Roger Legal et Paul Ruest, 


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“Transformer en conscience l'expérience la plus vaste possible”: cette 
phrase d'un des héros de “l'espoir” explique la vie d'André Malraux, qui s'est 
éteint le 23 novembre à l'âge de 75 ans. 


6 Mise en scène de Roland Mahé 


mettant en vedette 
Jean-Guy Roy 
Irène Mahé Jaque Rochon Régis Gosselin 
avec 
Jeannette Arcand 
Gilles Bédard 
Léo Dufault 
Eugène Giguère 
Laurette Rouillard 
Ronald Séguin 


Maurice Auger 

Georges Couture 

Laura Gélinas 

Louise Rochon 

Gisèle Rousseau 

Hubert VanKriken 
Vince 


du 3 au 11 décembre (relâche le 6) 
Billets en vente au guichet du C.C.F.M. 
= Réservations: 233-8972 


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spectacles et arts 


André Malraux 


Sa vie fut son plus grand 


chef-d'oeuvre 


(AFP) - André Malraux est 
mort le 23 novembre à Paris 
d'une ambolie pulmonaire, 


André Malraux venait d'a- 
voir 75 ans. Ainsi s'achève 
une vie dont on a pu dire 
qu'elle avait été son chet- 
d'oeuvre le plus accompli, 
Ecrivain prestigieux, roman- 
cier célèbre, historien de 
l'art, André Malraux avait été 
aussi le combattant de la |i- 
berté, le défenseur des op- 
primés, Il avait été enfin le 
fidèle compagnon et le con- 
fident le plus écouté du gé- 
néral De Gaulle, 


L'oeil sombre, le regard 
pénétrant, la mèche noire 
perpétuellement en bataille, 
André Malraux frappait tout 
d'abord par un visage en 
constante mobilité dont les 
contractions  annonçaient 
devançaient la phrase percu- 
tante, Doué d'une prestigieu- 
se érudition qui s'étendait 
à tous les domaines, de 
l'histoire à l'oenologie en 
passant par la ‘philosophie 
de l'art”, il a eu jusqu'à la 
fin de sa vie, le goût, le 
talent d'en faire profiter les 
autres 


Son interlocuteur le plus 
prestigieux avait été le géné- 
ral De Gaulle auquel le liait 
une admiration profonde et 
réciproque. Mais il savait se 
mettre à la portée de tous: 
son discours poignant lors 
du transfert des cendres du 
Panthéon de Jean Moulin, 
premier président du conseil 
national de la résistance, 
ne restera pas seulement 
comme un morceau d'antho- 
logie, Les plus blasés, com- 
me les plus simples, avaient 
eu à l'entendre la gorge 
nouée 


Dissocier l'écrivain de 
l'homme d'action est bien 
difficile, Malraux comme a 
pu l'écrire Gaétan Picon a 
“écrit avec sa vie” en pour- 
suivant toujours le même 
but: justifier l'existence hu- 
maine ‘tenter, selon ses pro- 
pres termes, de donner cons- 
cience à des hommes de la 
grandeur qu'ils ignorent en 
eux" 


Malraux avait commencé 
sa carrière littéraire en col- 
laborant tout d'abord à des 
revues d'avant-garde et avait 
publié à 20 ans un premier 
livre marqué par le surréa- 
lisme: “Lunes en papier”. || 
poursuivait alors ses études 
universitaires et fréquentait 
l'école des langues orienta- 
les. Après un voyage au 
Cambodge où il prend de 
nombreux contacts avec les 


G 


chefs révolutionnaires anna- 
mites, chinois et  soviéti- 
ques, il rentre en France et 
publie ses trois premiers ro: 
mans inspirés par son ex- 
périence asiatique, Ce sont 
"Les conquérants'' (1928), 
"La voie royale” qui obtient 
le prix intérallié en 1930 et 
“La condition humaine", un 
de ses chefs-d'oeuvre qui est 
couronné par le prix Gon- 
gourt en 1933 


Il y décrit d'une façon bou- 
leversante l'insurrection 
communiste de Shanghai et 
son échec, lance à travers 
ses héros un appel à la fra- 
ternité humaine, au respect 
de la dignité de l'homme 
Avec la montée des dictatu- 
res il s'engage à fond dans 
l'action anti-fasciste, Il se 
rend à Berlin avec André 
Gide pour défendre le Bulga- 
re Dimitrov accusé d'avoir 
incendié le Reichstag et de- 
vient président du comité 
mondial anti-fasciste en 
1935, C'est ‘Le temps du 
mépris’ qui dresse le cons- 
tat de la montée de l'hitléris- 
me. En 1937, il vit la guerre 
civile espagnole, c'est ‘‘L'es- 
poir”, roman dans lequel il 
raconte dans un style dé- 
pouillé les combats de la 
Sierra de Teruel 


“L'ESPOIR" 


A partir de 1947 il publie 
les premiers résultats de sa 
méditation sur l'art; une 
“Psychologie de l'art' en 
trois volumes, ‘Les voix du 
silence”, “Le musée imagi- 
naire de la sculpture mon- 
diale” en 1957 dont le deux- 
ième tome ‘L'irréel"” paraîtra 
en 1974 


Commandant en chef de 
l'aviation internationale pen- 
dant la guerre d'Espagne 
qu'il fit aux côtés des répu- 
blicains, prisonnier en 1940, 
André Malraux se retrouve 
bien vite dans la résistance 
où sous le pseudonyme du 
“colonel Berger” il dirige un 
maquis dans le centre de la 
France. Blessé dans un en- 
gagement, capturé par les 
Allemands, il est interné à 
la prison de Toulouse jus- 
qu'à la libération. Sa bril- 
lante conduite lui vaut d'être 
fait compagnon de la libéra- 
tion. 


Le “colonel Berger’, dès 
sa sortie de prison, reprend 
du service et commande la 
brigade  ‘‘Alsace-Lorraine", 
une unité de 2,000 hommes 
qui participe à la défense de 
Strasbourg, libère Colmar et 
entre en Allemagne 


André Malraux fait alors la 
rencontre du général De 
Gaulle, Celle-ci va être pour 
lui un événement capital 
pour son action politique 
Les deux hommes se décou 
vrent un univers commun, 
grandiose, épique. De Gaulle 
fait de Malraux son conseil- 
ler technique puis Son minis: 
tre de l'Information, Après 
avoir quitté le pouvoir en 
1946, le aénéral fonde le 
Rassemblement du peuple 
français, Malraux en devient 
le délégué national à la pro 
pagande 


LES AFFAIRES 
CULTURELLES 


En 1958, De Gaulle revient 
au pouvoir, L'une des pre- 
mières personnes qu'il con- 
suite est André Malraux qui 
prend le ministère de l'Infor- 
mation, Quand le général de- 
vient le premier président de 
la cinquième république, 
Malraux prend le ministère 
des Affaires culturelles avec 
le titre de ministre d'Etat 
Pendant dix ans, il parcourt 
le monde et la France, 
ordonnant le ravalement des 
immeubles de Paris, pre- 
nant la défense du patrimoi- 
ne artistique et architectu- 
ral de la France qui allait 
en se dégradant, créant des 
maisons de la culture 


Quand le général De Gaul- 
le quitte le pouvoir en avril 
1969, André Malraux aban- 
donne définitivement la po- 
litique. || envisage cepen- 
dant en 1971 de créer une 
brigade internationale pour 
venir en aide au Bangla- 
desh 


De son experience miInIsS- 
térielle, Malraux évoque ses 


rencontres avec les ‘‘grands" 
dans plusieurs ouvrages: 
‘Les anti-mémoires'' (1967), 


‘Les chênes qu'on abat’ 
(1971), qui relate sa dernière 
rencontre avec le général, 


André Malraux a été marié 
deux fois: il a eu une fille de 
Clara, sa première épouse et 
s'est remarié en 1948 à sa 
belle-soeur Madeleine Lioux. 
En outre deux liaisons ont 
beaucoup compté dans sa 
vie: celle à partir de 1933 a- 
vec Josette Clotis qui lui a 
donné deux fils, Gautier et 
Vincent, décédés tous deux 
en 1961 dans un accident, et 
Louise de Vilmorin, décédée 
en 1969 avec laquelle il a 
partagé les dernières années 
de sa vie, dans son château 
de Verrière-le-Buisson.Q 


anitobains 


ENSEMBLE FOLKLORIQUE 


vous invitent 
à leur réunion annuelle 


le mercredi, 8 décembre 1976 


au Centre Culturel Franco-Manitobain 


340, boulevard Provencher 


à 20h00 


Un nouveau Conseil Exécutif sera élu lors de cette réunion. 


L'Office de rédaction française 


Orf 


Rédaction, revision de textes, préparation de textes publicitaires, 
version de l'anglais au français. Sous le signe de l'élégance 


3405 - 55 nord, rue Nassau, Winnipeg (Manitoba), Téléphone : 247-5522 


VA LIBERTE, jeudi 2 décembre 1976 / 7 


spectacles et arts 


C.C.F.M.: ANIMATION SPORTIVE 


Le C.C,F,M, a reçu un octroi qui lui permet d'élaborer un 
programme d'animation sportive pour adultes, Il ne s'agit pas 
de cours mais de rencontres entre francophones intéressés 
à faire du sport, Il n'est pas nécessaire d'être un profession- 
nel pour y participer, Tous sont bienvenus, Le C.C.F.M. met 
l'équipement nécessaire à votre disposition Ça ne coûte pas 
cher: 50 sous par activité, Voici le programme: lundi, de 10h 
à 11h30 a.m, exercices physiques pour dames: midi à 1h30: 
badminton et ping-pong; mardi: midi à 1h30: ballon volant; 
mercredi: natation (les intéressés se rassemblent au Centre 
culturel et partent en groupe vers la piscine Bonivital); jeudi: 
10h à 11h30: exercices physiques pour dames: midi à 1h30: 
badminton; 7h p.m.: ballon volant, Pour plus de renseigne: 
ments, appelez Pauline Hince, au 233-8972 


De nouveau, les barbes 


De nouveau cette année, le Festival du Voyageur lance son 
concours de barbes 3, Ce concours, qui date de quelques an 
nées déjà, prend de l'ampleur, || y aura cette année, nous 
dit plus d'argent et plus de prix. Trois catégories de bar 
bes seront admises au concours Celles commencées 
avant le ter décembre 1976; celles commencées après le 
ter décembre 1976; = les nouvelles barbes de l'année que 


l'on place dans une catégorie dite ‘de fantaisie”, c'est-à-dire 
les ‘barbes créées et coupées d'une façon originale”, Le 
concours aura lieu durant la semaine du festival et une soirée 


de divertissement suivra, On peut se procurer des formules 
d'inscription au concours chez les coiffeurs qui le comman- 


ditent: Beaudry's Mens Hair Styling, Bob Beaudry's Hair- 
styling for Men, Captain's Chair, Cottonwood Barbers & 
Men's Hairstyling, Larry's Barber Shop, Male Image, Niakwa 


Barber Shop, Paolo's Men's Hairstyling, Southdale Barbers 
and Men's Hairstyling, Saint Vital Men's Hairstyling & Barber 
Shop, Viscounte Hair Styling, Windsor Barber Shop 


Les inscriptions doivent être adressées au bureau du Festival 
du Voyageur au plus tard le 4 février 1977 


Dü vécu provincial 
sur papier 


Parce qu'il plonge le lec- vera, semblait proclamer 
teur tout de go dans le mon- Sans cesse son Excellence 
de exubérant de la grande Monseigneur Béliveau, 
enfance, Le Pensionnaire ne  N'est-il pas étonnant que 
saurait l'ennuyer. L'action les jeunes auteurs qui en 


s'y déroule dans une atmos- 
phère de candeur où d'émo- 
tion, en un rythme remuant 
et palpitant d'esprit et de vie 


sont à leur premier essai 
littéraire, aient vu si juste? 


L'expression un peu ten 
due et embarrassée du début 


Une première qualité de du roman fait vite place à 
ce roman est de faire vrai. une richesse de contenu, à 
Vrais les: états d'âme du une süreté de débit haut 
collégien, vrais les détails en valeur artistique, Le réa- 


descriptifs reliés au contex- 
te de temps et de lieu, vraie 
l'impression d'ensemble qui 
en est une de délicate oppo- 
sition. Elle se garde de l'ex- 
trème qui consisterait à con- 
tester de front, mais elle n'en 
force pas moins le lecteur à 
revoir la grille de certaines 
valeurs surtout pédagogi- 
ques ou éducatives. 

Une deuxième qualité, Le 
tableau d'ensemble de la vie 
campagnarde y est saisis- 
sant. || y a ici plus que 
la communication d'observa- 
tions objectives, il y a un 
déversement de sentiments 
intimes fait d'attachement 
profond à son coin de terre. 
“C'est la terre qui nous sau- 


lisme même du langage, cet 
argot qu'il faut bien recon- 
naître comme le nôtre, con- 
tribue au relief de la physio- 
nomie campagnarde du hé: 
ros. Il se dégage avec avan- 
tage sur l'avant-plan urbain 
Et le gros bon sens légendai 
re du terrien marque des 
points contre les prétention: 
surfaites des gens de la ville 


Le troisème facteur digne 
de mention concerne une 
certaine remise en question 
de l'envahissement sour- 
nois de la langue anglaise 
L'approche employée cette 
fois est subtile mais équi- 
vaut presque à une dénon- 
ciation. Les filles de l'Acadé- 


DISCO-CENTRE 


(super-discothèque) 
vendredi le 3 décembre 
à 8h30 p.m. 
Musique par M et M Sound 


Billets : $1.75 au C.C.F.M. 


SOIRÉE FAMILIALE 


(et goûter) 
samedi le 11 décembre 
à 7h30 p.m. 
à Danses Carrées, violoneux, 
; chansons à répondre 
Maitre des cérémonies : 
Billets 


8/4 LA TPAPRTÉ: jeudi 2 dévehibre 1976... 


: 18 ans et plus 


Aurèle Desaulniers 
: $1.50 au C.C.F.M. 


S'ÉVADER À 


Cuba: $493, 
South Padré Island: $299, 
Croisières à la Jamaique 

et aux Bahamas: $599, 


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Pour vos vacances, le mellleur 


JOURNÉE DES JEUNES AU C.C.F.M. 


Si tu es francophone et que tu as entre 6 et 17 ans, nous 
t'attendons à la Journée des Jeunes qui aura lieu samedi le 
11 décembre, au Centre Culturel franco-manitobain, 


Tu pourras participer à toutes sortes d'activités organisées 
spécialement pour toi: patinage, cinéma, activités sportives, 
ateliers de danse, dessin, marionnettes, etc 


Freeport: $409, 
Mazatlan: $421, 
Hawaii: $539, 

Acapulco: $519, 


it Réservez: 
AGENCE DE VOYAGES D'ESCHAMBAULT 


136, boulevard Provencher — Tél.: 233-3457 


Les activités commencent à 10h a.m, et tu feras partie du 
groupe de ton âge: 6 à 9 ans, 10 à 12 ans, 13 à 17 ans, L'ho- 
raire définitif de la journée parañra dans le journal LA 
LIBERTÉ du 9 décembre 


Tes parents sont invités à participer à cette journée et dis-leur 
qu'ils peuvent amener ton frère ou ta soeur de 2 à 5 ans à la 
garderie du C.C.F.M. qui sera ouverte de 10h a.m, à 4h00 
p.m. Nous te demandons $1.00 pour participer à cette 
journée, 51 vous êtes plusieurs frères et soeurs de la même 
famille, le prix maximum est de $2,50 par famille 


P,S, N'oublie pas d'apporter ton lunch et tes patins!!! 


(Communiqué) 


Se 


mie de ce temps, les exter- 
nes, la population ambiante 
prouvent à tour de rôle que 
c'est la ville qui détruit notre 
enracinement et notre option 
française. 


Si ce roman pouvait pro- 
voquer enfin un lendemain 
réparateur! Georges Duha- 
mel nous assure dans son 
Combat contre les Ombres, 
(O. prophétique et redouta- 


francomanitobain 


ble rapprochement!) que “la 
moquerie est un précieux 
excitant, elle nous force 


mieux que le reproche aux 
examens de conscience" 


& ZIZ 


FINALEMENT 


_$6.39 


Certaines victimes de plai- 
santeries innocentes trou- 
veront peut-être l'ensemble 
trop vrai pour être beau. Et 
pourtant, “il n'y a que les 
malingres et les suaves pour 
faire croire au nom de l'es- 
prit que toute agressivité est 
mauvaise”, (E, Mounier) 


PJ-0176 


les Intrépides 
au Kenrndl du Los 


LES . 
À INTREPIDES 


= AU FESTIVAL 


D'autres diront que de 
mettre une carrière rémuné- 
ratrice d'enseignant en ba- 
lance avec une vocation reli 
gieuse, faite de renonce- 
ment et de gratuité est quel- 
que peu discordant et ten- 
dancieux: trop beau pour 
être vrai. || n'en demeure pas 
moins que l'oeuvre entière 
est amusante. Les espiègle- 
ries, les jugements simplis- 
tes, la vaine gloire avec cet- 
te tendance sous-jacente à 
un certain exhibitionnisme, 
voilà qui caractérise à mer- 
veille l'enjouement de notre 
jeunesse, 


our 


c HANSONNE TES 


CHANSONNETTES POUR POUR TI 


LES PETITS 


Livre-disque de Jeannine Aubin 
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PET 


Quand on peut se permet- 
tre de rire de là sorte de 
ses travers, on n'est pas loin 
de les maîtriser, 


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Allons'y —- Auprès de Toi 
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Le Conseil régional de la S.F.M. de Saint-Norbert est prêt à 
vous offrir gratuitement un service. Ils iront de porte en porte, 
vendre des pins et des sapins, comme vous le désirez. . . vous 
* Si vous et votre enfant comprenez et parlez français, avez le choix! Ils seront vendus à un prix raisonnable. 


Venez. . . faites partie du groupe de Mini Franco Fun de Saint- 
Boniface. Nous nous réunissons le jeudi de 9h30 à 11h30. Pour 
plus d'informations appelez Maria au 233-5429 ou Diane au 
222-7887. 


* Si vous voulez vous amuser avec votre enfant d'âge pré- 
scolaire, 


Donc, soyez aux aguets le dimanche 12 décembre, de 12 
heures à 18 heures. Profitez de ce service que l’on vous offre! 
Les gens des environs qui sont intéressés peuvent venir en 
acheter, il y en aura pour tout le monde. 


Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec 
Monique Marcoux, au 269-4451. 


COMPTE-RENDU DÉVELOPPEMENT 
SAINT-PIERRE-JOLYS COMMUNAUTAIRE 


Trente personnes ont rencontré le Dr Gérard Archambault. Le programme de développement communautaire est offert 
présentement dans deux villages franco-manitobains et, en un 
mois, presque 350 heures d'information ont été diffusées. 


Les sujets suivants furent discutés: 


- éducation française 


Les sujets abordés ont touché, entre autres, le développe- 


- commission Taraska franco-manitobaine, les politiques fédérales sur le bilinguis- 
- démonstration à Sainte-Anne (24 juin) franco-manitobaine, les politiqueb fédérales sur le bilinguis- 

me, l'économie (notions de base) et, bien sûr, le développe- 
- Fédération Provinciale des Comités de Parents ment communautaire et ses possibilités. 


- Fédération des Francophones Hors Québec 


Ce programme est présenté dans les communautés mêmes, 

- Autofinancement et un coordonnateur est chargé d'organiser les sessions et de 

- Développement communautaire recruter les personnes-ressources qui traitent de sujets choi- 
sis par les groupes. 


Des félicitations furent adressées aux responsables du Club 
Bicolo pour leur initiative et leur bon travail. Pour plus de renseignements, signalez 233-4915 (à frais 
virés). 


Les points suivants furent soulevés : 


- baisse du français dans le village, “Qui s’informe se forme.” 


- manque de francophones au sein des comités, Vive la langue française! 


- l'anglicisation des activités 


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. LA LIBERTE, jeudi 2 décembre 1976 / 9 


TS 


agriculture 


L'industrie de la fourrure au Manitoba 


Avec un potentiel commer- 
clal évalué à plus de dix mil. 
lions de dollars, le Manitoba 
recèle sur son territoire et 
plus particulièrement dans 
sa partie nord, une richessu 
qui pourrait rapporter aux 
trappeurs de  substantiels 
revenus, 


C'est pour sa richesse en 
fourrure que le Canada était 
jadis une terre que l'on se 
disputait; il suffit de se rap- 
peler les rivalités des compa- 
gnies du Nord-Ouest et de la 
Baie d'Hudson pour consta- 
ter à quel point l'enjeu était 
d'importance. 


L'industrie de la fourrure qui 
a connu des hauts et des 
bas, attirait vers l'aventure 
des gens que l'on nommait 
alors ‘coureurs de bois”, 
Cette race d'hommes qui 


Où en est 


Commencée il y a deux ans 
par trois membres représen- 
tant le secteur public, les 
producteurs et les consom- 
mateurs, l'enquête a mis à 
jour de nombreux problèmes 
auxquels il faudra trouver 
des solutions. 


Pour résumer en quelques 
phrases les lacunes et les 
défauts du présent système, 
il suffit d'énumérer les prin- 
cipaux points relevés par la 
commissiorw d'enquête pour 
lequel elle fit des recomman- 
dations au ministre de l'agri- 
culture il y a quelques mois: 


1) l'impossibilité pour le 
consommateur d'identifier 
clairement les coupes de 
viande sur les comptoirs des 
détaillants; 


avaient souvent la vie dure, a 
fait d'une part la découverte 
de l'ouest, et d'autre part 
elle a laissé une génération 
de trappeurs de métier qui 
étaient souvent plus habiles 
à la chasse que les natifs 
canadiens, 


Ces coureurs de bois qui 
après plusieurs générations 
devenaient souvent métis, 
possédaient en plus du ca- 
ractère rusé et passif de 
l'Indien, l'ambition et le tem- 
pérament aventurier du 
blanc, 


Le gibier étant abondant et 
les trappeurs exploitant des 
territoires presque vierges, 
une surabondance de fourru- 
res devait vers les années 
1935, faire tomber à rien les 
prix de presque toutes les 
fourrures, Ce n'est qu'après 


l'enquête 


2) le manque de garantie as- 
surant la qualité et la salu- 
brité de certaines viandes; 


3) la grande difficulté d'obte- 
nir des informations tant 
sur la valeur réelle du pro- 
duit que sur la transaction; 


4) un écart excessif entre le 
prix payé aux producteurs et 
celui que doit payer le con- 
sommateur; 


5) un système de commer- 
cialisation désuet; 


6) l'impossibilité de recours 
pour les producteurs et les 
consommateurs victimes 
d'erreurs ou de décisions 
arbitraires. 


Er raison de l'ampleur des 
problèmes et des intérêts 
mis en cause, le ministre 


la deuxième guerre mondia- 
le que l'industrie de la four- 
rure devait se réorganiser, 


C'est aussi vers la même 
époque que devait commen: 
cer et s'épanouir la produc- 
tion de fourrures d'élevage, 
Cette apparition sur le mar- 
ché de magnifiques peaux de 
visons et de renards argen- 
tés permit au Canada de re 
prendre sa place sur le mar 
ché, Quelques années de 
aluire devaient couronner 
ces efforts, mais bientôt la 
production des fourrures 
synthétiques venait mettre 
un frein à cette production 
en plein essor en mettant sur 
le marché des imitations 
assez réussies mais à des 
prix vraiment dérisoires com- 
parativement aux vraies four- 
rures, même celles d'éleva- 
ge 


Comme on peut le consta- 
ter, ces rechutes successi- 
ves de l'industrie de la four- 
rure devaient avoir des réper- 
cussions en profondeur sur 
la production au niveau pri- 
maire, En 1976 le métier de 
trappeur au Manitoba n'est 
plus un métier à plein temps 
et tous les programmes 
d'aide, qu'ils soient provin- 
ciaux ou fédéraux, n'arrive- 
ront pas à susciter chez ces 
gens les qualités essentiel- 
les pour l'exploitation du po- 
tentiel existant, La majorité 
des 8,000 trappeurs détenant 
des permis de chasse s'a- 
donnent à ce travail pendant 
quelques mois et les 4 où 5 
mille dollars qu'ils se procu- 
rent ainsi sont loin d'être 
suffisants pour les faire vi- 


vre 
Malgré l'aide des program- 


Louis Molin 


Point n'est besoin de présenter Louis Molin dont nous 
connaissons les chroniques agricoles à la radio et à la 
télévision, de même que celles qu'il a tenues un bon 


moment dans LA LIBERTÉ, Louis Molin nous revient et 
présentera à nos lecteurs, au début de chaque mois, 


une nouvelle chronique, 


mes fédéraux et provinciaux 
comma AÀ.R.D.A, qui met à 
la disposition des trappeurs, 
des motoneiges et tout l'é- 
quipement nécessaire sans 
qu'ils aient à débourser avant 
leur retour, bien peu veulent 
partir pour une pleine saison 
de chasse, 


Etant de toute façon assurés 
de vivre où de vivoter, la plu- 
part des trappeurs ont perdu 
les qualités nécessaires pour 
produire le maximum, Si en 
1975 seulement 3 millions 
de fourrures ont été trappées 
bien qu'il y avait un marché 
potentiel de plus de 10 mil- 
lions, c'est que d'une part, 


bien des trappeurs sont déjà 
âgés et ne veulent plus se 
faire mourir à l'ouvrage et 
d'autre part, les jeunes ne 
sont pas intéressés à déve- 
lopper les qualités indispen- 
sables pour que ce métier 
soit rentable, 


Les programmes d'aide qui 
sont offerts dans ce domaine 
seront peut-être la cause 
d'un manque d'exploitation 
d'un potentiel existant par- 
ce que, comme le disait un 
vieux trappeur de la région, 
pour être un vrai trappeur, il 
faut bien connaître les 
moeurs des animaux et ne 
vivre que par eux. 


sur la commercialisation du bétail 
et des viandes au Manitoba? 


décidait de poursuivre l'en- 
quête en profondeur et de 
s'adresser cette fois aux 
producteurs qui sont à la 
base de toute l'affaire. 


Vingt-cinq rencontres furent 
donc organisées en diffé- 
rents points de la province 
sous la direction de 12 pro- 
ducteurs et 4 fonctionnai- 
res nomrnés par le ministre, 
Pour compléter l'enquête, 
deux journées d'audiences 
publiques étaient tenues à 
Winnipeg pour recevoir les 
mémoires de tous les grou- 
pes constitués, impliqués 
dans le commerce du bétail 
et des viandes, 


Il est intéressant de noter 
que le conseil canadien des 
Ssalaisons a accepté avec 


candeur les recommanda- 
tions de la commission, En 
effet, il se dit d'accord en 
principe sur la plupart des 
recommandations formulées 
à l'exception de celles qui 
pouvaient perturber l'état 
actuel de mise en marché 
du bétail et de la viande. 
Que l'on parle d'une commis- 
sion de mise en marché ou 
de changements au classe- 
ment du boeuf et du porc, 
le conseil s'objecte affirmant 
que les recommandations à 
cet effet seraient trop coû- 
teuses et donc pénalise- 
raient le consommateur, Il 
faut aussi ajouter que les 
mémoires présentés par les 
trois associations de produc- 
teurs laissaient entrevoir de 
grandes craintes au sujet de 
la formation d'une commis- 
de commercialisation. 


sion 


.… he: - e. 


L 


A la Foire Royale de Toronto, ce jeune taureau de race suisse brune gagnait le premier prix. 
Félicitations à ses propriétaires, Pierre et Thérèse Delaquis, de la Ferme Edelweill, de Notre-Dame-de- 


Lourdes. 


14 
10 / LA LIBERTE, jeudi 2 décembre 1976 


Les éleveurs de veaux et 
certains producteurs accep- 
teraient une agence de mise 
en marché mais la Canadian 
Cattlemen Association est 
fortement opposée à toutes 
formes de réglementation al- 
léguant que l'offre et la de- 
mande sont les seuls moy- 
ens valables pour contrôler 
la production, Bien que la 
voix des consommateurs ait 
été entendue dans un mé- 
moire présenté oralement 
par Madame Joan Friesen et 
que des industries comme 
Midwest Rendering qui vi- 
vent de l'équarrissage aient 
pu aussi faire valoir leurs 
points, l'affaire est loin d'é- 
tre finie, Ce sera en définiti- 
ve aux producteurs s'ils se 
groupent pour agir solidaire- 
ment, d'exiger un juste prix 
pour leurs produits et d'autre 


part, les consommateurs ne 
pourront obtenir des viandes 
selon leurs goûts et leurs 
budgets que s'ils se rensei- 
gnent sur la vraie valeur de 
telle ou telle coupe de vian- 
de. Ils pourront alors exiger 
une identification précise 
et une classification plus 
adéquate de la part du fédé- 
rai, 


Il faut cependant constater 
qu'ici comme dans la plupart 
des cas, la publicité dirige 
les goûts et les décisions 
des consommateurs et c'est 
souvent le producteur qui 
en fait les frais. Si les vian- 
des de toutes classes étaient 
à la portée du public, les 
vaches tombant dans les 
catégories D-1-2 ne se ven- 
draient plus aux bas prix de 
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Foyer 

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C LA LIBERTE, jeudi 2 décembre 1976 / 1 


Jeunesse 


La Pierre blanche 
début le 4, 10 h 00 


Florence et Jean-Paul, 
une nouvelle amitié 


Le samedi 4 décembre à 10 
heures, une production suédoi- 
se intitu lée la Pierre blanche 
prendra l'affiche. Cette excel- 
lente série-jeunesse succédera 
aux Travaux d'Hercule Jonsson, 

production également d'origine 
suédoise. 

Cette nouvelle émission con- 
crétise une fois de plus le désir 
de la direction dt 
émissions-} S 


tre télévision à des réalités cul- 
urelles différentes 

La Pierre blanche se déroule 
dans un village suédois. On y 
découvre d'abord Florence, la 
petite fille du maire Petersen 


fants. Ils viennent s'établir dans 
le voisinage des Petersen et 
Jean-Paul devient le grand ami 
de Florence et tous deux seront 
des partenaires indéfectibles. A- 
vec umoux, ils nous suggèrent 
! façon de faire la 
nique aux per re 
A tour de rôle, Florence et 
Jean-Paul se lancent des défis. 
Pour marquer leurs «mauvais 
coups>, les complices se remet- 
tent à chacun une petite pierre 
blanche ressemblant à un oeuf. 
Dans cet esprit, les deux a- 
mis nous convieront à des aven- 
tures savoureuses. Par exem- 
ple, on verra Jean-Paul tenter 
d'effrayer Martine, la bonne. en 
essayant de faire sortir de leurs 
cages certains animaux d'un cir- 
que de passage lle. 
Un autre défi lancé par Flo- 
rence à son nouveau camarade 
consistera à déposer un oeuf 
sur le lit de monsieur le mair 
Tirée d'un nte de Gunnel 
Lunde, la Pierre blanche propo- 
aux téléspectateurs une 
quot ne 


n 
a 


Jeunesse 
Es-tu d'accord? 
samedi 4, 11 h 30 


On s'amuse en musique 


Es-tu d'accord pour que le sa- 
medi 4 décembre à 11 h 30 
démarre une émission du ton- 
nerre? Es-tu d'accord pour ve- 
nir chanter avec Pierrot? Es-tu 
d'accord pour venir jouer de la 
musique avec l'oncle Herbert? 
Es-tu d'accord pour inventer et 
bricoler tes propres instruments 
de musique avec Claude Lafor- 
tune? Es-tu d'accord pour parti- 
ciper au concours de la chan- 
son-thème de l'émission? Es-tu 
d'accord pour découvrir cha- 
que semaine le bruit mystère 
et ainsi gagner de magnifiques 
prix? Es-tu d'accord pour te 
joindre à tes amis de l'école 
Le Plateau qui dansent, chan- 
tent et jouent de la musique? 
Es-tu d'accord? 

Sourire rayonnant et voix cé- 
leste, c'est Pierrette Boucher qui 
mène ce bal hebdomadaire à la 
té sion de Radio-Canada. Très 
connue des «tout ptits» par 
son émission Au jardin de Pier- 
rot, elle s'adresse maintenant à 
un nouveau groupe d'age: les 
7 à 12 ans. Pierrette vient à eux 
non pas comme un professeur, 
bien au contraire; mais plutôt 
comme une fée qui descend di- 
rectement du royaume enchanté 
de la musique. On ne parle pas 
de musique, on en crée, on en 
chante et on en danse! 

Mais en fait, comment se dé- 
roule Es-tu d'accord? D'abord 


Pierrette Boucher et Claude Lafortune 


parlons jovialité, détente, joie 
de vivre et bonne humeur! Voi- 
là en quelques mots cette émis- 
sion, sans oublier, évidemment 
la musique! D'un côté du stu- 
dio., l'oncle Herbert et ses amis 
composent des chansons. Ils 
s'’attaqueront d'abord à des the- 
mes connus mais, ensuite, ils 
se pencheront sur des musi- 
ques originales. Herbert Ruff, 
oncle Herbert pour les intimes, 
sera pour la première fois dans 
le champ de la caméra. Depuis 
le début de la télévision il signe 
«dans l'obscurité» la musique 
de scène de maintes émissions: 
le Pirate Maboule, Piccolo, les 
Egrégores, JO. ne sont que 
quelques-uns des titres des sé- 
ries auxquelles l'oncle Herbert 
a participé depuis bientôt 25 
ans. De l'autre côté du studio, 
Claude Lafortune, maïtre du bri- 
colage en tout genre, met au 
point un instrument nouveau. 
Un exemple? Le «bouteillopho- 
ne». Comme son nom l'indique 
cet instrument est composé de 
bouteilles juxtaposées que l'on 
remplit d'eau à différents ni- 
veaux pour qu'elles résonnent 
sur plusieurs notes. A peine le 
«bouteillophone>» inventé, déjà 
plusieurs de nos amis sont de- 


venus de véritables virtuoses 
de ce nouvel instrument! Cha- 
que semaire, à l'aide d'objets 
quelconques. familiers, Claude 
Lafortune bricolera en ta com- 
pagnie un nouvel instrument 


Es-tu d'accord? 


mm PM PAM et 


+ = mp4 pé pt 


Culture et information 


Second regard 
dimanche 5, 17 h 00 


Les Problèmes de 
l'euthanasie 


Deux sujets particulièrement 
intéressants seront abordés lors 
de la prochaine émission de 
Second regard, ie dimanche 5 
décembre à 17 heures, à la télé- 
vision française de Radio-Cana- 
da. Le premier est l'euthanasie 
et ses formes, le second est la 
victoire des patriotes à Saint- 
Denis en novembre 1837. 

En Californie, une loi de l'E- 
tat autorise tout citoyen à met- 
tre dans son testament une dis- 
position spéciale, en vertu de 
laquelle son médecin traitant a 
la permission de débrancher 
tout appareil. médical qui le 
maintiendrait en vie de façon 
artificielle. On se demandera au 
cours de lémission si cette 
mesure législative ouvre vrai- 
ment la porte à l'euthanasie, 


voire au suicide légalisé. Il y a 
là un problème de responsabi- 
lité devant la vie, et jusqu'ici 


l'expérience a montré que peu 


de gens ont des idées claires 
devant certaines situations qui 
exigent une décision que nul 


n'ose prendre. Le commande- 
ment: «Tu ne tueras point” est- 
il absolu? D'autre part, avons- 
nous le droit de confier à autrui 
le soin de décider de notre vie 


Jacques Houde 


et de notre mort? Peut-on se 
suicider par personne interpo- 
sée? Néron tendant le glaive à 
l'esclave qui le lui enfoncera 
dans le corps, est-il victime 
d'un meurtre ou commet-il un 
suicide? Peut-on dire de Socrate 
buvant le ciguëé qu'il meurt de 
la main du bourreau? Bien en- 
tendu, dans le cas qui nous oc- 
cupe, il ne s'agit pas de tuer 
quelqu'un, mais bien de cesser, 
à un moment donné, d'entrete- 
nir artificiellement sa vie. La 
vie ne se définit-elle pas juste- 
ment par un mouvement auto- 
nome? Car s'il faut entretenir 
le mouvement en question par 
des moyens mécaniques, élec- 
triques, etc., bref par des ma- 


chines, dès lors mérite-t-il le 
nom de vie? 

Les problèmes de l'euthana- 
sie et du suicide seront donc 


discutés devant vous au cours 
de cette importante émission 
de Second regard, le dimanche 
5 décembre à 17 heures, à la 
chaine française de Radio-Ca- 
nada. Vous y verrez également 
un reportage, fait en l'église de 
Saint-Denis et ayant pour objet 
la célébration de la victoire des 
patriotes sur les troupes an- 
glaises dans cette localité du 
Richelieu, le 23 novembre 1837. 
On y parlera du rôle du haut et 
du bas clergés dans le rébellion 
des «Canadiens», mouvement 
qui constitue une étape remar- 
quable dans l'histoire de la for- 
mation des deux Canadas. Le 
climat religieux de l'époque se- 
ra donc évoqué dans ces sé- 
quences qui ne manqueront pas 
de vous intéresser au plus haut 
point. 

La série Secon dregard vous 
informe une fois la semaine, le 
dimanche à 17 heures, de tous 
les aspects de l'actualité reli- 
gieuse et vous invite à réflé- 
chir à une foule de problèmes 
moraux et sociaux qui sSurgis- 
sent dans le monde actuel. 

L'émission du 5 décembre se- 
ra réalisée par Roger Barbeau, 
assisté de Jeanne Moquin. 

Recherches et interviews: 
Guy De Gagné. 

Jacques Houde anime la série. 


Culture et information 


Femme d'aujourd'hui 
semaine du 6, 13h 35 


Le Suicide et la femme 


Le lundi 6 décembre à 13 h 35 
Femme d'aujourd'hui propose 
aux téléspectatrices de la chai- 
ne française de Radio-Canada 
une émission sur «le suicide et 
la femme». On croira peut-être 
que l'époque est mal choisie 
pour un tel sujet, avec la proxi- 
mité des Fêtes et la joie obliga- 
toire au menu. C'est pourtant 
cette période de l'année qui pa- 
raît la plus pénible à supporter 
pour les épouses abandonnées, 
séparées ou divorcées, pour les 
mères ayant des enfants dro- 
gués, alcooliques, exilés ou en 
prison, pour toutes celles dont 
le budget ne permet pas la 
moindre douceur à offrir ou à 
s'offrir. 

L'émission présente les té- 
moignages émouvants de trois 
femmes qui ont déjà tenté de 
s'enlever la vie; les réflexions 
d'un psychiatre qui connaît bien 
la question: le docteur Bernard 
Ménard et, enfin, le témoigna- 
ge de M. Maurice Levasseur de 
Tel-Aide qui reçoit des appels 
de personnes désespérées pré- 
tes au suicide. Recherche et a- 
nimation: France Nadeau. C'est 
une réalisation de Pierre Du- 
ceppe. 

Le mardi 7 décembre Femme 
d'aujourd'hui présente, de Qué- 
bec, un reportage tourné à l'hô- 
pital Christ-Roy sur «la cohabi- 
tation de l'enfant et de la mère 
à l'hôpital au moment de l'ac- 
couchement» Micheline  Ar- 
chambault interviewe Jeanne- 
Marie Gasse, infirmière; l'infir- 
mière-chef Céiine Côté et le Dr 
Normand Pelletier, pédiätre. Au 
programme également une in- 
terview avec Mile Soleya Ma- 
ma, une Sénégalaise qui parle 
des réalisations de l'UNICEF 
dans son pays. Réalisation: 
Jean-Pierre Ratté. 

A l'affiche de Femme d'au- 
jourd'hui le mercredi 8 décem- 
bre /e Coeur battant de Suzan- 
ne Chantal, /e Destin graphique 
et /e Sang du souvenir. Le 
Coeur battant c'est le livre de 
Suzanne Chantal paru récem- 
ment chez Bernard Grasset à 
Paris. Françoise Gilles, collabo- 
ratrice de Femme d'aujourd'hui 
à Paris, rencontre l'auteur qui 


raconte l'histoire d'amour de 
Josette Clotis et André Mal- 
raux. C'est un roman qui a duré 
dix ans et s'est terminé tragi- 
quement par la mort de leurs 
deux enfants dans un accident 
d'auto et celle de Josette qui a 
fait une chute d'un train en 
marche. Amie intime de Josette 
Ciotis, Suzanne Chantal a reçu 
en legs les carnets intimes de 
la jeune femme, ce qui lui a per- 
mis de donner une version au- 
thentique de l'amour brülant qui 
unissait Josette et André. Ce 
document nous livre en outre 
les témoignages de journalistes 
bien connus: Bertrand Poirot- 
Delpech du journal Le Monde et 
Jean Lacouture du Nouvel ob- 
serveteur. 

Au même programme /e De- 
sign graphique. Louise Arcand 
interview Carmei Desrosiers, 
journaliste qui a rencontré plu- 
sieurs graphistes duébécois 
dans leur mi'ieu de travail. Au 
Québec ie travail des designers 
graphiques est peu connu mé- 
me si tout le monde peut en 
voir le produit dans les jour- 
naux, les livres, etc. Carmel 
Desrosiers nous dira comment 
vivent et travailient ces créa- 
teurs de l'industrie. 

Pour terminer l'émission, Lise 
Gauvin commente le dernier li- 
vre de Jacques Brossard /e Sang 
du souvenir (publié par les Edi- 
tions La Presse) dont Jean- 
Ethier Blais a souligné la gran- 
de originalité, la poésie et la 
beauté. 

Cette émission est signée Y- 
vette Pard. 

Le vendredi 10 décembre 
Femme d'aujourd'hui initie les 
téléspectateurs à «la consulta- 
tion maritale.» Avec certains 
responsables des Services so- 
ciaux du Montréal métropolitain 
et quelques couples ayant vécu 
des difficultés d'adaptation à la 
vie conjugale, on met l'accent 
sur «l'approche interactionnelle 
des problèmes du couple.» Pour 
terminer l'émission: un bref a- 
perçu du Salon des métiers 
d'art du Québec à la Place Bo- 
naventure du 3 au 19 décembre. 
Animatrice: Louise Arcand. Re- 
cherches: Lorraine C. Saint-Hi- 
laire. Réalisation: Yves Dumou- 
lin. 


6 


nee A me a ms aan D Den 2 4 mn ne à 


70 


jeudi 2 décembre 19 


3 
‘, 


12 / LA LIBERTE 


Jazz CKSB Jazz CKSB 


Ceux qui prennent le Jazz au sérieux sont habitués tre. Mais de plus, Gilles Archambault a réalisé une 
d'écouter l'émission Jazz et Blues chaque soir du lundi série qui se nomme “Le Jazz en 1976”. Elle sera diffu- 
au vendredi, à notre antenne. L'émission est animée sée dans la série Documents, à partir du 7 décembre. 
par Gilles Archambault, qui tire de sa discothèque per- et tous les mardis soir de décembre. La première émis- 
sonnelle des enregistrements aussi poussiéreux qu'in- sion de cette série s'intitule: “Le jazz après Coltrane: 
téressants et les présente à Gilles Moreau qui joue le le free jazz, le jazz libéré, le jazz et la modernité.” C’est 
rôle de néophyte (que nous sommes tous) face au maï- à 20h. 


L2 

Gilles Moreau reçoit en bon élève les explications plutôt ésotériques que lui offre Gilles 

Archambault entre deux interprétations de musique de jazz, au cours de l'émission Jazz et 

Blues, tous les soirs de la semaine à 22h30. D'autre part Gilles Archambault anime une série 

de 4 émissions intitulée “Le jazz en 1976”, à compter du mardi 7 décembre. 
Jazz CKSB 10000000000000000600606060000000: Jazz  CKSB 
Quand John Coitrane meurt, le 17 juillet 1967. à l'âge Malgré le succès, il refuse de se confiner dans ce genre 
de quarante ans, le monde entier ne perd pas seule- et emprunte résolument le chemin d'une musique vio- 
ment un grand jazzman, mais surtout l'innovateur de ente dite “free jgzz” Ou “new thing”. Dans des sotos 
deux révolutions qui devaient marquer l'évolution du interminables retourne aux Sources de la musique 
jazz. noire 


Dans un premier temps, abandonnant la ligne a Choisi d'inaugurer ces quatre documents consacrés 
mélodique traditionnelle, Coltrane se livre à une impro- au jazz, avec ce cien dont l'influence s'est exercée 
visation de conception iabyrinthique. Le jeune public 3 r lu t des musiciens qui l'ont 
l'adore. C'est la gloire. Il enregistre beaucoup, il vend s 


“La Liberté” au Pont des arts 


Le vendredi 3 décembre, l'émission “Le pont des art 
sera consacrée au journal “La Liberté”. On en fera d 
bord l'historique avec le Père Jean-Pau 

Maurice Gauthier, pour passer ensuite 

avec MM. Jean-Jacques Le François 

et Jean-Paul Gobeil; enfin, 


teur Jean-Guy Roy tâchera d'o 
tion suivante: “Est-ce que LA ! 


de la culture franco-manitobaine? 

à l'écoute ce cette émission réalisée par 
et qui promet d'être des plus intéressante 
ne de CKSB. vendredi soir à 22ñ 


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À 


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£1/9 


Les Beaux Dimanches 


Dimanshowsoir 
dimanche 5, 19 h 30 


Spécial Oxfam 


Le 5 décembre avec l'appro- 
che de Noël et des fêtes tradi- 
tionnelles il est bon de se rap- 
peler que des millions de nos 
frères crèvent de faim à travers 
le monde. C'est pourquoi l'émis- 
sion Dimanshowsoir sera con- 
sacrée à cette oeuvre éminem- 
ment humanitaire qu'on appelle 
Oxfam. 

Tout le monde sait que le co- 
médien-fantaisiste-moncloguiste 
Yvon Deschamps s'est fait le 
plus ardent propagandiste d'Ox- 
fam depuis plusieurs années. 
C'est donc à lui que revient 
l'honneur d'arimer ce Special 
Oxfam aux Beaux Dimanches 
de 19 h 30 à 20 h 30 à la chaîne 
française de télévision de Ra- 
dio-Canada. 

Pour nous parler d'Oxfam et 
de tous les malheureux qu'elle 
secourt, Yvon Deschamps sait 
garder le sourire et il s'est 
entouré de camarades et d'a- 
mis qui nous inciteront à la gé- 
nérosité tout en nous divertis- 
sant. À Dimanshsowsoir Yvon 
Deschamps accueillera Gilles 
Vigneault, le groupe Beau dom- 
mage, Louise Forestier, Benoit 
Marleau et les deux vedettes 
du film à succès Je suis loin de 
toi, mignonne: Dominique Mi- 


Yvon Deschamps 
TA +” væ + 4 


Hors série 


La Corde GE 
le 5, 20 h 30 


Un crime trop parfait 


C'est aux Beaux Dimanches 
du 5 décembre, de 20 h 30 à 
22 h 30, que la télévision fran- 
çaise de Radio-Canada présen- 
tera /a Corde, de Patrick Hamil- 
ton, dans la traduction et l'adap- 
tation françaises de Gabriel A- 
rout. La pièce a été adaptée 
pour la télévision par Giiles Ro- 
chette et elle sera réalisée par 
Richard Martin. 

L'intensité dramatique crois- 
sante de ce téléthéâtre vous 
laissera hors d'haleine, pendant 
deux heures, partagés entre la 
stupeur et l'angoisse. Vous ne 
pourrez que frissonner d'hor- 
reur à la vue de deux jeunes 
gens qui tuent leur camarade 
froidement, gratuitement, par 
pur plaisir, décident d'enfermer 
son corps dans un coffre, au 
milieu de leur appartement, 
puis de servir à diner sur ce 
coffre à un groupe d'invités 
parmi lesquels se trouve le pè- 
re de la victime. 

Cette histoire sinistre où l'hu- 
mour noir se confond presque 
avec le mal radical, et dont le 
sujet devait tenter Alfred Hitch- 
cock en 1948, sera interprétée 
par quelques-uns de nos meil- 
leurs comédiens. Les deux prin- 
cipaux rôles, ceux de Brandon 
et de Granillo, ont été confiés 
respectivement à Jean Leclerc 
et à Guy Nadon. 


Louise Forestier 


Beau Dommage 


ei 


La Poupée sanglante É 
mercredi 8,21 h 00 


Les Mystères de 
l’île Saint-Louis 


Le mercredi 8 décembre à 21 
heures Hors série présente le 
1er épisode d'un feuilleton à 
«faire frémir» intitulée /a Pou- 
pée sanglante. 

inspiré de deux oeuvres du 
célèbre Gaston Leroux, créateur 
de Rouletabille: /a Poupée san- 
glante et la Machine à assassi- 
ner, ce drame d'horreur a été 
adapté pour la télévision par 
Robert Scipion. C'est Marcel 
Cravenne qui en a signé la 
mise en scène. Les extérieurs 
de /a Poupée sanglante ont été 
tournés à Bordeaux, dans le 
vieux quartier protégé, dont 
l'ambiance se rapproche sensi- 
blement du quartier de l'ile 
Saint-Louis à Paris où l'auteur a 
situé l'action de son intrigue. 
C'est une coproduction de An- 
tenne 2 et S.N. Pathé Cinéma. 
L'intrigue 

Vers les années 1925, dans 
l'ile Saint-Louis à Paris, vit un 
certain Bénédict Masson, relieur 
de son état et poète à ses 
heures qui dissimule comme 
Quasimodo, sous un physique 
monstrueux, une äme romanti- 
que éprise d'idéal et de beauté. 
À cause de son affreuse laideur 


benedict na jamais osé avouer 
son amour à sa voisine, la ra- 
vissante Christine, fille d'un hor- 
loger passionné de mécanique: 
M. Gaillard que tout le monde 
trouve un peu fou. Christine est 
d'ailleurs fiancée à un jeune 
savant: Jacques Quentin à qui 
on prédit le plus brillant avenir 
car il professe les théories les 
plus hardies et les plus nouvel- 
les pour l'époque, dans les do- 


maines de la chirurgie et de la 
biologie. 

La jalousie que le «ver de 
terre» Bénédict, amoureux de 
«l'étoile» Christine, ressent en- 
vers son rival Jacques Quentin, 
va trouver bientôt une autre 
raison de se manifester. En ob- 
servant de son grenier la mai- 
son de l'horloger, Bénédict dé- 
couvre que-M. Gaillard et sa 
file cachent chez eux un jeune 
homme d'une beauté extraordi- 
naire pour qui Christine semble 
éprouver plus que de la ten- 
dresse. Pourtant la jeune fille 
paraît aimer sincèrement Jac- 
ques Quentin qui, de son côté, 
connaît l'existence du beau jeu- 
ne homme nommé Gabriel et 
ne semble guère se formaliser 
des attentions que lui témoigne 
sa fiancée. 

Bénédict est très intrigué. Le 
mystère ine fera que s'épaissir 
le jour où Bénédict verra le pè- 
re de Christine assommer le 
beau Gabriel à coups de barre 
de fer, le laissant pour mort. 


Yolande Folliot et Jean Paul Zehnacker 


o 


20:30 LES BEAUX DIMANCHES 


COUP D'OEIL SUR LA SEMAINE 


5 décembre 


9:00 YOGI 

30 MON AMI GUIGNOL 
45 BIBLE EN PAPIER 
00 JOUR DU SEIGNEUR 
1:00 A COMMUNIQUER 


CINE MAGAZINE 

FOOTBALL AMERICAIN 
Dallas vs Philadelphie’ 

D'HIER A DEMAIN 

SEMAINE VERTE 

SECOND REGARD 

DECLIC 

TELEJOURNAL 

TELESCOPIE 

15 ANS PLUS TARD 


LES BEAUX DIMANCHES 


Dimanshowsoir, “Spécial OX- 
FAM. Yvon Deschamps reçoit le 
groupe Beau Dommage, Louise 
Forestier, Gilles Vigneauit, Do- 
minique Michel. Denise Filia- 
trauit et Benoit Marleau. Au 
T Y. Deschamps: -Le 
L à la nature- et -J'sais 
pas comment, j'sais pas pour- 
quoi-. G. Vigneauit: -La Quête 
du pays-. Beau Dommage: -Ma- 
rie-Chantal- et -Motel! Mon Re- 
L. Forestier: «Ti-Mé Gigo- 
Sketch avec D. Filiatrault, 
et B. Marleau. Réa 


e Boucher 


Corde, de Pat 


J'irai comme un cheval 


éa!isé par F 


6 décembre 7 décembre 


9:00 THE SUNRUNNERS 
9:30 LES ORALIENS 
9:45 EN MOUVEMENT 
10:00 DU SOLEIL A 5 CENTS 
10:15 AU JARDIN DE PIERROT 
10:30 CONSEIL EXPRESS 
11:00 LES TROUVAILLES 
DE CLEMENCE 
11:30 RINALDO RINALDINI 
12:00 CHER ONCLE BILL 
12:30 LES COQUELUCHES 
13:30 TELEJOURNAL 


13:35 FEMME D'AUJOURD'HHI 
14:30 CINEMA 


9:15 CENT TOURS DE CENTOUR 
9:30 LES ORALIENS 

9:45 EN MOUVEMENT 
10:00 YOU HOU 
10:15 MINUTE MOUMOUTE 
10:30 CONSEIL EXPRESS 
11:00 LES TROUVAILLES DE 


11:30 VERS L'AN 2000 
12:00 CHEVAUX DU SOLEIL 


12:30 LES COQUELUCHES 
13:30 TELEJOURNAL 


13:35 FEMME D'AUJOURD'HUI 


14:30 CINEMA 


Chevaliers Teutoniques'’ 


Chevaliers Teutoniques’ 


16:00 BOBINO 
16:30 ALEXANDRE ET LE ROI 
17:00 ROBINSON SUISSE 
17:30 L'HEURE DE POINT 
18:00 CE SOIR: Régional 


16:00 BOBINO 
16:30 NIC ET PIC 
17:06 NANNY 
17:30 L'HEURE DE POINTE 
18:00 CE SOIR: Régional 


18:30 Ce soir 
19:00 MONDE DE DISNEY 


L'ordinateur en folie 
20:00 GRAND PAPA 
20:30 VEDETTES EN DIRECT 


Désert de sang. Drame réalisé 21:00 RUE DES PIGNONS 


absence du guide 


2:30 TELEJOURN 
0 NOUVELLES REGIONALES 


23:05 RENCONTRES 


dépendances ont 


la créativité humaine 


prend dès lors une autre dimen- 
L'image du Christ 


Wilfrid Lemoine. 
Raymond Beaugrand-Champagne 


PROPOS ET CONFIDENCES 


Jean-Pierre Aumont 
{dernière de 6). Réal: Jean Fau- 


Marie-Chantal con 


8 décembre 


9:15 CENT TOURS DE CENTOUR 
9:30 LES ORALIENS 
9:45 EN MOUVEMENT 
10:00 YOU HOU 
10:15 VIRGINIE 
10:30 CONSEIL EXPRESS 
11:00 TROUVAILLE DE CLEMENCE 
11:30 COMTE YOSTER 
12:00 SKIPPY 
12:30 LES COQUELUCHES 
13:30 TELEJOURNAL 
13:35 FEMME D'AUJOURD'HUI 
14:30 LE TEMPS DE VIVRE 
16:00 BOBINO 
16:30 LE GRENIER 
17:00 SUR LA COTE DU PACIFIQUE 
17:30 L'HEURE DE POINTE 
18:00 CE SOIR: Régional 


18:30 CE SOIR: National 
19:00 DANIEL BOONE 


20:00 DU TAC AU TAC 
20:30 TRAVAIL A LA CHAINE 
21:00 HORS SERIE 


La Poupée sanglante. D'après 
l'oeuvre de Gaston Leroux. 


Adaptation et dialogue: 


bert Scipion. Avec Jean-Paul Zeh- 
nacker, Yolande Folliot, Domini- 
que Leverd et Ludwig Gaum. 
Réal. Marcel Cravenne. (fre de 


6). «Le Mystérieux habitant 
grenier». En 1925, dans 


Saint-Louis, vit Benedict Masson, 
relieur et poète. Affligé d'un phy- 
sique disgracieux, ii garde se- 
crète la passion qu'il éprouve 
pour Christine, la fille de l'hor- 
loger Gaillard, que tout le monde 


soupçonne d'être un peu fou. 
22:00 CONSOMMATEURS AVERTIS 


Animateur: Simon Durivage. 


loi pour la protection des em- 
prunteurs et des dépositaires. 


L'Assurance-bagages. — Ana- 
lyse en laboratoire des fours à 
micro-ondes. Réal Jean-Paul 
Plouffe 


22:30 TELEJOURNAL 


22:50 NOUVELLES REGIONALES ET 


SPORTS 
23:05 REFLET D'UN PAYS 
24:05 CINEMAe 


En route vers Rio. Comédie réa- 


sée par Norman À 


d'une jeune femme qui 


faire, l'hypnotise. 


McLloyd, avec 
Bing Crosby. Bob Hope et Doro- 
thy tamour. Deux joyeux com- 
peres responsables d'un incen- 
die se glissent à bord d'un pa- 

epot comme passagers clan- 
destins. Ils font la connaissan- 


re tantôt leur alliée et tan- 
leur ennemie. Ils prenn 
néanmoins sa défense, car une 
tante veut lui imposer un mari 
qui ne lui plait pas et, pour ce 


9 décembre 


9:15 CENT TOURS DE CENTOUR 

9:30 LES ORALIENS 

9:45 EN MOUVEMENT 
10:00 LA BOITE A LETTRES 
10:15 MINUTE MOUMOUTE 
10:30 CONSEIL EXPRESS 


11:09 TROUVAILLES DE CLEMENCE 
11:30 ANIMAUX CHEZ EUX + 
12:00 LE PRINCE NOIR 

12:30 LES COQUELUCHES 

13:30 TELEJOURNAL 


13:35 FEMME D'AUJOURD'HUI 
14:30 CINEMA 


‘‘Les dernières vacances'’, 


avec Pierre Dux et Odile Versois 
16:00 BOBINO 


16:30 LE GUTENBERG 
17:00 LES CORSAIRES 
17:30 L'HEURE DE POINTE 
18:00 CE SOIR: Régionaî 
19:00 CE SOIR: National 
19:30 15 ANS PLUS TARD 


20:00 LES GRANDS FILMS 

Goodbye, Mr. Chips. Comédie 
réalisée par Herbert Ross, avec 
Peter O'Toole, Petula Clark. Mi- 
chael Redgrave et George Ba- 
ker. Un professeur dans un col- 
lège d'Angleterre ne vit que 
pour sa profession et ses élèves. 
Au cours d'un voyage de vacan- 
ces, il rencontre une jeune chan- 
teuse de music-hall et ils s'é- 
prennent l'un de l'autre. Ils se 
marient peu après, à la grande 
Surprise du personnel du collè- 
ge (Brit. 69). 

TELEJOURNAL 


22:50 NOUVELLES REGIONALES ET 
SPORTS 
05 BRIGADE SPECIALE 


«Date de naissance». Coincé par 
la police canadienne, un espion 
brüle ses documents. Le seul in- 
dice qu'on peut sortir des cen- 
dres est la date de naissance 
d'une étrangère vivant à Londres 
Z 


Q 


nn 
[2] 


mme »mestique au pair. 
24:05 CINEMA 


L'Enfant de la solitude. Drame 
réalisé par Georges Bloomfield, 
a Dyan Cannon, Donald Pilon. 
Campanella et Micheline 
La femme d 
liaison a 


ion qu'après 
fant mais ne 
ndre parler de di- 


10 décembre 


9:15 CENT TOURS DE CENTOUR 
9:30 LES ORALIENS 
9:45 EN MOUVEMENT 
10:00 CLAK 
10:15 VIRGINIE 
10:30 CONSEIL EXPRESS 
11:00 MON COIN DE PAYS 
‘Le Yukon” 
11:30 HISTOIRES SANS PAROLES 
12:00 TOUMAI 
12:30 1 FS COQUELUCHES 
13:30 TELEJOURNAL 
13:35 FEMME D'AUJOURD'HHI 


14:30 CINEMA : 


Aladin et la lampe merveilleuse. 
Conte réalisé en dessins animés 
par Jean Image, Un magicien 
d'Afrique utilise un jeune gar- 
çon, Aladin, pour s'emparer d'u- 
ne lampe merveilleuse cachée 
au fond d'un domaine souterrain. 
au fond d'un domaine souterrain 
(Fr. 69). 


16:00 BOBINO 
16:30 PICOLO 
17:00 MADAME ET SON FANTOME 
17:30 L'HEURE DE POINTE 
18:00 CE SOIR: Régional 
18:39 CE SOIR: National 
19:00 LES PIERRAFEU 
19:30 MARCUS WELBY, M.D 
Avec Robert Young, James Bro- 


lin et Elena Verdugo 

20:30 CONCERT POPULAIRE 
De  l'auditorium du nouveau 
campus du CEGEP du Vieux- 


Montréal: Joseph Rouleau, bas- 

se, et Arthur Garami, violoniste. 
21:30 SCENARIO 

«Un jour, ils eurent l'idée 

s'acheter une maison à la © 

hard, 

avec Danie Tremblay, Marthe 

Turgeon, Gisèle Dufour, J.-Léo 

Gagnon, Hubert Noël et Astride 

Noëi (3e de 4). Jean invite un 

couple de voisins à venir pas- 

ser la soirée chez lui. Pierrette 

est seule les accueillir. Elle 


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[e)] 
D 
| 


23:05 CINEMA 
Tout le monde il est beau, tout 


le monde il est gentil. Comedie 
réalisée et interprétée par Jean 
Yanne, avec Bernard Blier, Mari- 
na Viady, Michel Serrauit, Jac- 
ques François et Daniel Prévost 
Un reporter à Radio-Plus revient 
d'une mission en Amérique du 
Sud et dit ! rité S les on- 


ui confie plutôt un 
l'administration car 
il connaît trop sa vie personnel- 


5 12 


non et dem tue datée pond de de à ge de pu à in 2 


HOMME 1970 mme 


4 


RTE 


4 
0 


14 / LA LIBE 


Transcona: Ouverture officielle 


de l’école centrale 


C'était le 13 octobre 1976, 
qu'eut lieu l'ouverture offi- 
cielle de l'Ecole Centrale à 
Transcona. Cette école, si- 
tuée au 604, rue Day, a une 
inscription de 196 élèves, 
parmi lesquels on compte 
une trentaine de francopho- 
nes, 


Cette école est construite 
sur le modèle de l'école La- 
vallée, c'est-à-dire, qu'il y a à 
l'intérieur du même bâtiment 
une section anglaise “Cen- 
tral School”, et une section 
française “Ecole Centrale”, 


Quelque 500 personnes se 
sont rendues à l'ouverture 
officielle, où le président 
de la commission scolaire, 
M. John Vaags a énoncé le 
principe sur lequel cette éco- 
le est fondée, c'est-à-dire 
“que la construction de l'E- 
cole Centrale est la preuve 
concrète du désir sincère 
de notre commission scolai- 
re de fournir tous les servi- 
ces et toutes les facilités 
nécessaires pour rencontrer 
les besoins de tous les étu- 
diants de notre communau- 
té”. 


les enfants bilingues dans 
les quatre disciplines de 


base, soit écouter, parler, 
lire et écrire. 

Pour atteindre cet objec- 
tif l'école est présentement 
impliquée dans un plan gra- 
duel de développement de 
l'éducation française, En Ma- 
ternelle, tout l'enseignement 
est en français, En première 
et deuxième, tout s'ensei- 
gne en français saut le 


cours d'anglais, Ce program- 
me se continuera en troisiè- 
me l'an prochain, en quatriè- 
me l'année suivante et ainsi 
jusqu'à la sixième, 

Ilest intéressant de remar- 
quer que plusieurs des gra- 
dués de cette école poursui- 
vent leurs études dans des 
écoles françaises, soit le 
Collège Secondaire, le Pré- 
cieux-Sang, et l'école Pro- 
vencher. 


Aubigny 


L.F,C, D'AUBIGNY 


Notre réunion du mois de 
novembre fut très intéres- 
sante, Nous étions 16 dames 
présentes, Nous avons dis- 
couté des résultats de notre 
danse de ‘’Hard-Time'”, Nous 
avons aussi distribué les 
charges pour notre danse de 
"Sadi Hockens”, Merci aux 
volontaires habituels, Nous 
avons aussi organisé un ar 
bre de Noël pour les person:- 
nes d'Age d'Or et les enfants 
de notre paroisse, À tous les 
ans, Noël est une grande 
tête paroissiale à Aubigny 


Pour notre 2e partie de la 
réunion, nous avons eu Sr 
Hélène Rousseau comme 
invitée, Elle nous a expliqué 
des ‘diapositives" de son 
voyage en Terre Sainte, Elle 
à Su nous spiritualiser, nous 
instruire et nous faire rire 
durant cette rencontre, Un 
grand merci de toutes les 
personnes présentes pour 
avoir partagé avec nous ‘une 
des plus grande grâce de sa 
vie 


A la prochaine 


Les régions 


EXPOSITION À LORETTE 


Dimanche le 5 décembre, de 2 à 4 heures p.m., vous pourrez 
visiter une exposition d'Arts et Métiers au couvent de Lorette, 


Vous pourrez de plus assister à une démonstration de danse, 
donnée par Ginette Lagimodière, L'entrée est gratuite. 


; cs 


CINÉMA À SAINTE-ROSE 


C'est à 8h00 p.m., vendredi le 2 décembre, à l'école élémen- 
taire de Sainte-Rose-du-Lac, que vous pourrez assister à la 
projection de trois films de l'Office National du Film: 


La maison de Jean-Jacques - Métrique et Yul 871 
L'entrée est gratuite, 


14 


BAZAR À SAINT-ADOLPHE 


Un bazar aura lieu à l'école le dimanche 5 décembre, de 
1 heure à 5 heures. Comme prix d'entrée (gratuite) il y 
aura tirage d'une dinde à toutes les heures pour les 
personnes présentes. De 8 heures à 10 heures on 
jouera 15 parties de Bingo ($1.00 pour 2 cartes et 25 
cents pour chaque carte additionnelle) Les prix seront 
de $25,00 à $100.00. Bienvenue à tous. 


À 


un Banque Canadienne Nationale 


102° Rapport Annuel 


Résumé de l'état de l'actif et du passif 


au 31 octobre 1976 


Revenus, dépenses et bénéfices 


non répartis 


D ts que Actif 1976 1975 | Revenus 1976 1975 
Transcona, dans son dis- Sur prêts $ 410162564 $ 333014 918 
cours qu'elle prononça dans Encaisse $ MOT $ 592628 677 Sur valeurs mobilières 60 809 255 59 797 240 
un excellent français, félicita Obligations de gouvernements et Autres revenus d'exploitation 27 439 895 31,075 178 
PP esenran x autres titres 148 855636 6804056942 À Total des revenus 498 411714 423 887 336 
pour leur dévouement. Prêts y compris hypothèques 4061410278 3 296 369 427 Dépenses 
Apt M Lai Leds Immeubles 41 748 606 36 112 820 none qu Gén et cree 308 367752 257 032 239 
Commission Scolaire d'avoir Valeurs d'une compagnie con- caisses de retraite et autres 
(RAPAROUT GIBpORIION 108 trôlée par la Banque et prêts prestations au personnel 86 602 282 70 507 503 
j: 1 CIF as js à cette compagnie 2 932 500 3026 500 À Frais relatifs aux immobilisations, 
ires u , 
leur permettre de développer Engagements de clients en con- à one jen CAT 20 612 535 17 087 67 
le seul programme français trepartie d'acceptations de ei ss SES Hs 
due ie garanties ou de lettres de crédit 156 824 136 137 613 492 ce MS FRONT L 
l'éloge de l'Association Pa- Autres éléments d'actif 2218 718 2 167 683 moyenne des pertes subies au 
i HAL RASE DA qu 55 674156 696 $4 871 970 541 : “ dun derniers exercices ï à DE El 5 U _ 
dar ; G ÿ otal des dépenses 
gnant. Elle ajoutait que le É 
but de l'école est de rendre Solde des revenus 45 049 614 46677 937 
Provision pour impôts sur le 
Al 4 528 126 501 Ta Fe Lt 20510000 22733 000 
TRANSPORT CANADA Dépôts 55259 969383 $ Solde des revenus après la 
SOUMISSIONS Acceptations garanties et provision pour impôts sur le revenu 24 539 614 23 944 937 
DES SOUMISSIONS CACHE- lettres de crédit 156 824 136 137 613 492 Virement aux réserves pour pertes ____6737 900 7 787 630 
TÉES, adressées à Transport , Solde des bénéfices de l'exercice 17 801 714 16 157 307 
ON tr Rabionl dan FANS ANR LE RER Te AS ESA 8344657 7210000 
Maintenance Garage, Rankin Réserves pour pertes 52 970 280 40 956 430 9 457 057 8 947 307 
Qué 3:00 PM HEURE DE Bénéfices non répartis au 
1978, pour Eectial Sani Lo à Med 60000000 45000000 | début de l'exercice 503897 __556 590 
, pour “Electrical Service for CIrCuIa 7 9960954 
| 9960954 9503 897 
the Maintenance Garage t 
A SL du Capital; fonds de réserve et Viré au fonds de réserve ___ 9500000 9000 000 d 
Re bénéfices non répartis 1324031160 _111503897 | Bénéfices non répartis à la fin 
BOULE Na eg ren 65 674756 636 $4 871 970 541 de l'exercice $ 460954 $ 503 897 


ments peuvent être obtenus au 
bureau de l'Agent régional des 
Approvisionnements, Transport 
Canada, 6e étage, 125, rue Garry, 
C.P, 8550, Winnipeg, Manitoba, 
R3C 0P6, sur réception d'un chè- 
que visé au montant de $25.00 
fait à l'ordre du Receveur général 
du Canada, Le ministère ne s'en- 
gage à accepter ni la plus basse 
ni aucune des soumissions 


D. A. Lane 

Administrateur, 

Région du Centre 
Administrateur des Transports 
aériens du Canada 


Germain Perreault 
Président et chef de la Direction 


bureau de représentation à Londres et correspondants à travers le monde. 


Les 


Banque Canadienne Nationale 
Siège social, 500 Place d'Armes, Montréal 


Plus de 485 succursales et bureaux au Canada, filiale à Paris, 


Jacques Douville 


Vice-président exécutif et 
directeur général en chef 


ne de 


< À ÿ 
LL LA LIBERTE, jeudi 2 décembre 1976 / K 


COURRIER 


Cher Bicolo, 


Merci beaucoup pour le beau livre de Nico et 
Niski, et pour la belle chemise de Bicolo que tu 
m'as envoyée. Elle me fait juste bien. 


Ton ami, 
Michèle 


Cher Bicolo, 


Merci pour la belle T-shirt, C'est la première 
fois que je gagne. J'étais ravie quand j'ai vu ce 
que j'avais gagné. J'aime beaucoup les concours! 


Merci encore, ton amie, 
Lynne Gisiger, 
58 Penticton Bay 


Cher Bicolo, 


Merci pour la chemise et le beau livre. Merci 
de m'avoir choisi comme gagnante. J'aime beau- 
coup la page de Bicolo. 


Ton amie, 
Nicole Girouard 


OYE OYÉ!! 
N'oublie pas de m'envoyer ton Concours de Noël 
avant le 10 décembre. 


POUR LES GRANDS: 
Fais une scène de Noël en te servant de papier 


construction, mosaïque ou transparent, * LS M de « 
POUR LES PETITS: ° e 
Dessine ton arbre de Noël tout décoré, prêt pour e . ° 
la belle fête de Noël. . . 
Envoie ton dessin à: e 1 9 
Bicolo e " 
C.P. 262 ® ° 
Saint-Pierre-Jolys, Man. e ° 

» e 


Un pelit garçon va au z00 avec sa tante Losie, Le petit gar- 
çon voit un singe dans une cage et il dit : « Oh! tantine 
comme il te ressemble! » Alors la tante mécontente * « C'est 
très impoli ce que tu dis là ». « Mais tantine, cela ne fait 
rien puisque le singe ne t'entend pas ». 


Le petit sapin de la forêt 


La forêt où vivait le petit sapin était fort jolie. Cette forêt était très agréable à 
habiter car tous les animaux se connaissaient et y vivaient en s'entendant tous 
très bien. Il y avait là des lièvres, des écureuils, des loups, des chevreuils, des 
renards, des corbeaux. 


Or par un beau jour d'hiver, le petit sapin se sentait vraiment en forme. Car une 
neige fraiche était tombée pendant la nuit et comme il adorait la neige il était con- 
tent. o 


— Bonjour la neige, dit-il! Ce que tu es jolie aujourd'hui! Tous les sapins de 
cette forêt ont l'air d'aller au bal avec leur petite jupe scintillante. 


Et la neige scintilla de plus belle pour faire plaisir au petit sapin. 


Mais voilà que tout à coup parut dans la forêt, sur le chemin qui suivait la rivière, 
un homme, grand, large d'épaules, vêtu d'une épaisse veste à carreaux et portant 
à la main un drôle d'objet brillant. Il était suivi d'un petit garçon vêtu lui aussi d'u- 
ne veste à carreaux et tirant un léger traineau rouge. 


Le petit sapin fut quelque peu surpris car, à part quelques pêcheurs qui venaient 
l'été, il ne voyait jamais personne dans cette forêt. 


Mais un murmure de terreur parcourut bientôt les sapins. Car les plus vieux 
d'entre eux savaient ce que venaient faire l'homme et le petit garçon. 


L # MOT DE 8 LETTRES 
MOT MYSTÈRE... qui te fera rêver à NOEL! LE TEMPS DES FÊTES 


284 6-4" #0 ON 1 th te DEAR ES 


chants phase soirée 
RE cheminée ER Da plaisir souhaits 
aimer cloche festin liste plats sourire 
allégresse contes festivités luxe R sucreries 
amitiés crèche frère M rassemble sujet 
amour D G magasins réconcilier T 
année danser grasse maison réjoui tenté 
attaché denrée groupe messe rencontres thème 
B désir H minuit rêveur tout blanc 
bénir dinde hâte N rires traditions 
boire diner humée nativité rituel V 
boisson E | P S visite 
boni enfants intime parade sacs 
C étrennes J parenté sagesse 
cadeaux Jésus Père Noël sapin 
cartes jouets petits séante 


— Qu'est-ce qu'ils ont donc tous? se dit le petit sapin. Cet homme vient sans 
doute pêcher des poissons qu'il transportera sur le traheau. Et c'est pour casser la 
glace de la rivière qu'il a apporté ce drôle d'objet. 


L 


L'homme, d'un grand pas souple fit le tour de plusieurs sapins, touchant leur 
tronc, examinant leurs branches, après en avoir secoué la neige. 


Il s'arrêta enfin devant le petit sapin. 
Celui-ci se sentait quelque peu mal à l'aise. 


Que signifiait tout ceci? Pourquoi cet homme l'examinait-il ainsi? Est-ce qu'il 
croyait que les poissons poussaient dans les arbres maintenant? 


L'homme se retourna vers le petit garçon. 
— Qu'est-ce que tu dirais, Sylvain, si on coupait celui-ci? 
— |l'est un peu petit, tu ne trouves pas? 


— Peut-être, mais on pourrait le mettre dans la salle à diner et en couper un plus 
grand pour mettre dans le salon. 


— Ah! ça c'est une bonne idée, papa! D'accord. 


— Eh!là, mais je ne veux pas qu'on me coupe, s'écria le petit sapin. C'est ici 
que je vis moi! Qu'est-ce que j'irais faire dans une salle à diner? 


——————— ———— > Regarde bien la semaine prochaine pour la suite 
de l'histoire: Le Petit Sapin de la Forêt. 


16 / LA LIBERTÉ, jeudi 2 décembre 1976 We SR AO re RE LE PE Le PP EL ER RL ES AR EU 


Tout ce que tu peux faire avec de la 
PÂTE À MODELER 


Avec la pâte à modeler tu fais de jolies décorations sur ton arbre de Noël. Voici 
quelques patrons. N'oublie pas de faire un trou avant que la pâte durcisse. 


RECETTE : Pâte à Modeler 
1/2: tasse de farine 

1/2: tasse d'eau tiède 

1/2 tasse de sel 


Quelques gouttes de savon C’est une autre suggestion pour tes cadeaux de Noël. (Pratique-toi avec de la corde 


liquide, Bien brasser. pour savoir la longueur qu'il te faut.) 


(Cette pâte durcit) 


MACRAMÉ 


COMMENT COMMENCER LES NOEUDS 


Fr s s # 
/ f—. 
1. Coupe un morceau de corde, attache 
chaque bout et épingle les noeuds au ; REC RE AL PEL SN { 
bloc de styrofoam. Illustration 1. 5 ; MT 
2. Pour monter les cordes, plie-les en 
deux et suis l'illustration 2. 


3. Quand ton travail devient plus long, en- 
lève les épingles, remonte-le et épingle 
de nouveau sur ta pièce de styrofoam 


| =NROULEMENT DES BOUTS 
{ 


1. Si les bouts de cordes sont longs et 
trop difficiles à manier, enroule-les et 
attache-les avec de la corde ou un élas- 
tique. Voir illustration 3. 


2. Chaque brin de corde devrait être enrou 
lé séparément 


NOEUD CARRÉ 


1. Coupe une longueur de 6" de la corde 
de pratique et épingle-la sur le morceau 
de styrofoam. Coupe 5 longueurs d'un 
pied de long pour pratiquer les noeuds. 


2. Monte 2 cordes, ce qui te donne 4 brins. 


3. Pour commencer les noeuds, prends 
la corde extérieure de droite et amène: 
la en-dessous des 2 cordes du centre 
llustration 1 


YAY = LV) 
= M 
1, © 
nds la corde extérieure gau nn 1 | Cu 9 


4. Ensuite pr | : Û 
che el mel 1 Sous la corde de droite et 
par-d \ 2 cordes du centre 
tralit 


rene maman 4 


Voici ce qu'il te faut pour faire ce jeu: 


De la Pâte à modeler. 
Macaroni ou spaghetti long. 


1. Fais des petites boules avec la pâte. 


2. Plante des baguettes de spaghetti dans ces boules et construis différents 
objets. 
Voici quelques suggestions. Tu peux faire bien d'autres choses. 


BICOLO SALUE SH 
NOUVEAUX MEMB: :S 


IL! 3700 Monique Gagnon, Morris 
| 3701 Jo-Anne Poirier, Antters, Sask. 
3702 Richard Hancox, Saint-Adolphe 

AL 3703 Lorraine Hancox, Saint-Adolphe 

© 3704 Adrienne Cadieux, Saint-Boniface 
12 3705 Lynne Girardin, Saint-Boniface 

N 1m 3706 Colette Bulger, Saint-Boniface 

Co | 3707 Norma Leblanc, Somerset 

& 3708 Colette Brûlé, Saint-Vital 

3709 Edouard McCarthy, Saint-Boniface 

3710 Raymond Lafrenière, Windsor Park 

3711 Karl Gaudry, Saint-Laurent 


E 


{| 


Avec de la pâte à modeler fais de petites perles. Tu les peintures à ton goût, tu les 3712 Ronald Fillion, Saint-Norbert 
perces avec une aiguille et tu enfiles une ficelle pour te faire un collier ou bracelet, 3713 Gisèle Vandale, Transcona, Man 
ou tu peux faire quelques noeuds de macramé; ce sera encore plus joli. 


3714 Carole Lévesque, Saint-Pierre-Jolys 
3715 Samuel Nayet, Dufrost 

3716 Simone Gobin, Saint-Claude 

3717 Guy Cloutier, La Salle 

3718 Robert Charrière, Sainte-Anne-des-( 16S 
3719 Lynne Carrière, Otterburne 

3720 Marc Deschénes, Saint-Boniface 
3721 Danielle Piette, Saint-Boniface 
3722 Léona Trudeau, lle-des-Chênes 
3723 Robert Rosset, Saint-Claude 

3724 Daniel Savard, lle-des-Chênes 

3725 Brigitte Savard, lle-des-Chênes 
3726 Paul Brisson, Sainte-Agathe 

3727 Brigitte Gauthier, Saint-Vital 

3728 Lynne Tichit, Notre-Dame-de-Lourd 
3729 Yvon Collet, Saint-Claude 


MEMBRE GAGNANT 


No 2328 — Jean Jubinville, 6 ans ATTENTION... ATTEN tas 


C.P. 274 Si tu n'es pas encore me de mon 
Letellier, Manitoba Club... tu peux le devenir urd'hui, 
Tu n'as qu'à découper le c : au baë 
de cette page, 
À chaque semaine, un ant est 
choisi parmi.les membres. 
Ÿ y JRKKHE NH MMM DRE fe se fe > kHHkA 
* 
Pour recevoir ta carte de r re % 
remplis ce cou * 
Club de Bicolo 4 
C.P.262 k 
St-Pierre, Mani! x 
+ ROA  1V0 + 
Nom: —— _ * 
; 
MEL RE ne We 
£ Cdi postal um 
& Ville: - Hhiabede 
ÿ Age: Grade: —--—— 
KRRHMRMRHKE KR AH ELLE 


eudi 2 décen O4 17 


LA BH 


Etude de la notion de temps 


Les endroits réservés aux 
élèves n'offrent plus de mys- 
tère au jeune Gaston Roth- 
taille, sourd-muet-aveugle, || 
les fréquente au temps des 
récréations. || se promène 
dans les salles, palpe les 
meubles, les jeux et les 
jouets, les différents objets 
qu'il rencontre sur son pas- 
sage. Les petits élèves pren- 
nent plaisir à lui présenter 
canifs, clés, porte-monnaie, 
montres, etc, 


Les montres attirent plus 
spécialement son attention 
Il n'en saisit pas l'utilité pra- 
tique, contrairement à ce qui 
est arrivé pour la plupart 
des objets de son entoura- 
ge. Cette boite en métal 
est connexe à l'idée de 
temps qui est passablement 
abstraite, La manière de le 
mesurer lui échappe totale- 
ment. Quelques explications 
ippropriées lui seront ne- 
cessaires pour l'amener à 
saisir cette notion de temps 
et découvrir par lui-même, 
l'utilité des horloges, des 
réveille-matin et des mon- 
tres 


Parmi 
dispose 


les jouets dont il 
figure un grand ca- 
dran en bois avec aiquilles 
mobiles. Son professeur le 
lui met entre les mains. Il 
prend plaisir à avancer et à 
reculer ces aiguilles au moy- 
en d'une tige fixée au revers 
du cadran. Les heures et les 
minutes sont inscrites en 
caractères Braille autour du 
cadran, À sa grande joie, il a 
appris à lire assez vite cet 
indicateur L'acquisition 
d'un réveille-matin, spécia- 
lement utilisé par les aveu- 
gles, a complété ies notions 
qu'il lui devenait nécessaire 
de posséder 


JOSEPH PAQUIN, c.8,v. 


Cette acquisition d'un ré- 
veille-matin a fait naître le 
désir, voire le besoin d'une 
montre avec aiguilles et ca- 
dran spéciaux, Mais l'achat 
d'une pareille montre n'est 
pas une mince affaire, ‘'As- 
tu l'argent pour la payer?" 
lui demande son professeur, 

“Non, je suis très pau 
vre”, L'idée est là dans son 
cerveau, De l'idéal il faudra, 
un jour, passer à la réalisa- 
tion du projet, Un compro- 
mis entre professeur et élève 
y conduira, “Voici, Tu iras 
chez tes parents aux pro- 
chaines vacances d'été, Si 
tu es sage, obéissant et poli, 
tu en auras une, À ton re- 
tour, il faudra apporter un 
billet signé par ta maman, 
attestant la bonne condui- 
te” 


En septembre suivant, il 
revint bien décidé à récla- 
mer la montre promise, “Tu 
veux une montre? L'as-tu 
méritée par ta bonne con- 
duite? — OUI! QUI! je me 
suis bien conduit." Triom- 
phant, il montre le billet dû- 
ment signé en sa faveur 
Chose promise, chose due 
Et ce fut ainsi fait 


Depuis, il a appris à con- 
naître la longueur des heu- 
res, des jours, des semai- 
nes, des mois et des années 
De la montre au calendrier, 
la transition s'est faite sans 
secousse. Il utilise l'un et 
l'autre à bon escient, pour 
se situer dans le temps 


Orientation dans l'espace 
Esprit d'observation 
Occupations diverses 


Du sous-sol aux dortoirs, 
il n'est pas d'endroits que 
Gaston Robitaille,  sourd- 
muet-aveugle, ne connaisse, 
Il se dirige seul. Sur deman- 


ous partez en voyage 


en dehors du 


Manitoba? 


Vous avez droit, au cours de votre 
absence, aux services de santé de 
la Province. Mais faites part de 


votre changement d'adresse ou de 
tout autre changement à la 
MANITOBA HEALTH SERVICES 
COMMISSION 
599. rue Empress, Winnipeg 
Au téléphone (à frais virés) 


AIDEZ-NOUS À VOUS AIDER 


OÙ 072 


357, RUE DES MEURONS, 


Place 
La Vérendrye 


400, 
Taché 
Vis-à-vis l'Hôpital 
Saint-Baniface 


786-7101 


de, il se fait un plaisir de 
remplir le rôle de messager. 
Il va ici et là, dans la mai- 
son, s'orientant au moyen du 
toucher, Aller porter un objet 
à la 5e où à la Be chambre 
du 1er ou du 2e étage ne 
lui offre pas plus de difficul- 
té que d'aller chez le voisin, 
Les murs lui sont familiers 
et lui révèlent, moyennant 
le toucher le plus souvent 
et, parfois, moyennant cal- 
oul, l'endroit précis où il 
se trouve, A:t-il besoin de 
partir du sous-sol pour aller 
au 2e étage, || monte en as- 
censeur quand celui-ci est 
libre, |! lui suffit de comp- 
ter les boutons pour appuy- 
er sur le bon et se rendre à 
l'étage désiré, 


Aussitôt entré dans une 
chambre, à tâtons, il cher- 
che le bureau afin de rencon- 
trer celui qui s'y trouve, Au 
reste, dans la plupart des 
cas, il se rend directement 
à l'endroit précis du bureau 
s'il y est déjà allé aupara- 
vant, Si, par bonheur, le rési- 
dent de la chambre est là, 
voici que la conversation est 
vite entamée... pas très vite 
terminée, car il aime causer 
et apprendre les dernières 
nouvelles du jour. Si le rési- 
dent vient de partir il y a 
quelques minutes, il s'en 
rend vite compte: il palpe le 
siège du fauteuil et consta- 
té qu'il vient de partir s'il 
décèle un peu de chaleur. 
Si le siège est froid, il pour- 
suit son enquête, L'ampoule 
électrique et l'abat-jour, par 
leur degré de température 
lui indiqueront un départ 
assez récent ou une absence 
prolongée. 


Se doute-t-il de la présen- 
ce dissimulée de celui qu'il 
veut rencontrer, un bras ten- 
du et inquisiteur explorera 
lentement la chambre ou le 
local qui est le terme de sa 
démarche, Pour s'assurer 
qu'il n'est pas trompé, il re- 
marquera la position de di- 
vers objets ou livres posés 
sur le bureau, la position des 
chaises où autres petits 
meubles faciles à déplacer. 
Si l'imprudent occupant de 
la chambre a la distraction 
de déplacer quoi que ce soit 
en se déplaçant lui-même 
dans la pièce, pour éviter 
d'être rencontré ou décou- 
vert, il risque fort d'être 


Philippe LA VACK 
Directeur Général 


SALON MIORTUAIRE 


Jaroin 


ST-BONIFACE, TEL.: 233-4949 


vous trouverez sûrement le cadeau qui plaira. 
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18 / LA LIBERTÉ, jeudi 2 décembre 1976, 


247-3891 


Des ténèbres à la lumière (fin) 


pris en flagrant délit, si pa- 
radoxal que cela paraisse, 
Séance lenante, il risque 
également d'être accusé de 
tromperie, Sürement, Gas- 
ton n'a pas toutes les quali- 
tés d'un détective profes- 
sionnel, mais la localisa- 
tion des objets est loin de 
lui échapper, À l'occasion, il 
sait en tirer bon parti pour 
se renseigner. 


Une simple mention de 
quelques-unes de ses occu- 
pations terminera cette noti- 
ce biographique, Bien des 
travaux lui sont interdits à 
cause de sa triple infirmité, 
Cependant, le pliage des 
mouchoirs, des serviettes, 
des essuie-mains, des taies 
d'oreiller, etc. lui est acces- 
sible, Il s'emploie généreu- 
sement à ce travail hebdo- 
madaire, Le travail du bois 
ne lui est pas étranger, || a 
même ses préférences, Son 
mobilier, pour une bonne 
moitié, est le résultat de son 
travail personnel, Réparer un 
fil électrique devenu défec- 
tueux, changer de place un 
commutateur ne sont pas 
pour lui un mystère, || a sept 
ou huit ans, une serrure dont 
il fallait fabriquer, sans mo- 
dèle, une clef, ou un cade- 
nas à baril dont la formule 
d'ouverture était ignorée re- 
cevait toute son attention. 
Il réussissait à faire fonc- 
tionner l'une et l'autre en y 
mettant du temps. Inutile, 
ici, de mentionner le mot 
patience, L'intérêt qu'il ap- 
portait à ce sport la rendait 
inépuisable, Dans la suite, 
soit diminution d'intérêt ou 
soit notion devenue plus 
claire du respect du bien 
d'autrui, ce travail de serru- 
rier s'est limité à l'entretien 
de la serrure de ses meubles 
personnels. 


Voilà comment, chez lui, 
le poids de la vie a été sup- 
primé et comment il a été 
rendu capable d'en jouir au 
point de vue physique, in- 
tellectuel et moral. 


ss. ss. 


— Mourir est la dernière 
action accomplie sur terre, 
Généralement, elle attire l'at- 
tention de l'entourage immé- 
diat, On en parle quelque 
peu, On demande des dé- 
tails. . , Gaston Robitaille a 
posé cette dernière action le 
10 juin 1974, à l'Hôpital 
Jean Talon, à Montréal, à 
l'âge de 47 ans. || a été inhu- 
mé le 13 juin, à Masson, 
P.Q., dans le cimetière de 
sa paroisse natale, tout à 
côté de sa mère. 


La meilleure façon 


de prendre soin 
de votre corps? 
Utilisez votre tête! 


Chapelle 


funéraire 


COUTU 


156, rue Marion 


Saint-Boniface 


L'établissement le plus ancien 
de Saint-Boniface 


Téléphones: 
233-7453 247-2325 


Nécrologie 


M, THOMY ROY 


À Montréal, le 18 novem- 
bre 1976, est décédé M, 
Thomy Roy, retraité du Na- 
tional Canadien, époux d'A- 
lice Dufour, père de Jeanne, 
Léo, époux de Thérèse Dro- 
let, Lucien, époux de Blandi- 
né Proulx, Jeannine, époux 
de Paul Lacharité, Carmen, 
épouse de Robert Viau, ainsi 
que 868 frères: Dale, de Syd- 
ney, C.-B,, Orval de Red 
Rock, Qnt.,, et Charles, 
d'Elle, Man., et ses soeurs: 
Denise, épouse de Victor 
Todd, de Bethany, Man., et 
Valérie, de Winnipeg, et 
treize petits-enfants, Le dé- 
funt était Agé de 74 ans, 


Manitobain de naissance, 
M, Thomy Roy vit le jour 
le 16 août 1902, à Elie, 
Man., du mariage de Théo- 
phile (Duff) Roy et de Cathe- 
rine Roy, Thomy avait con- 
tracté mariage avec Mlle 
Alice Dufour le 6 août 1923 
en la paroisse du Sacre- 
Coeur, à Winnipeg, C'est en 
1926 qu'ils ont déménagé à 
Montréal avec leur fille aînée 
Jeanne, la seule à naître au 
Manitoba, Et ce n'est qu'en 
1947 qu'ils sont venus s'é- 
tablir à Lachine, P.Q. Dans 
les années 29 à 39, le père de 
famille ne gagnait que $39. 
par quinze jours, Employé de 
maintien des chemins de fer 
d'abord, puis comme prési- 
dent local et, par la suite, 
comme président général, 
M. Thomy Roy s'est montré 
consciencieux et fort appré- 
cié pendant 44 ans, Mem- 
bre de l'union à part active, 
vers 1940, il a été nommé 
agent du réseau (railway 
system) et cela pendant une 
période de vingt-cinq ans. 
En 1965, il a été à nouveau 
nommé agerit (man of busi- 
ness), représentant les li- 
gnes de chemin de fer de 
l'Est. Et une dizaine d'an- 
nées auparavant il avait été 
nommé organisateur du Qué- 
bec North Shore Labrador 
Railway. 


La messe des funérailles 
auxquelles ont assisté des 
parents et amis de l'Ouest 
Canadien, a eu lieu en l'égli- 
se du Très Saint-Sacrement 
de Lachine, P.Q., lundi le 
22 novembre dernier, L'inhu- 
mation des restes mortels a 
êté faite au cimetière du 
Jardin Rideau, à Roxboro, 
PQ. 


Les siècles roulent et em- 
portent tout; ils n'effacent 
pas le souvenir de Celui qui 
a aimé les hommes jusqu'à 
mourir, et jusqu'à leur don- 
ner, dans sa mort, la vie divi- 
ne dont |! déborde. 


(A. P. Didon] 


Monuments Brunet 


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PIERRE BRUNET, prop, 


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Résidence - 7633 ou 


LOWEN FUNERAL CHAPELS 
Téléphone: 326-2085 


M, AMÉDÉE PRÉFONTAINE 


Le 24 novembre 1976, à 
l'hôpital Saint-Boniface, est 
décédé, à l'âge de 82 ans, 
M, Amédée Préfontaine 
époux bien-aimé de Mme 
Ernestine Préfontaine (née 
Fortin) du 185, rue Smith, 
Winnipeg. 


Des prières, récitées à la 
Chapelle Funéraire Philip 
Coutu, 156, rue Marion, fu- 
rent suivies au même en- 
droit, à 8h p.m., par la messe 
des funérailles célébrée par 
le Père Aurèle (Bernard), 
L'iInhumation se fit le same:- 
d, à 11 heures de la mati- 
née, dans le lot familial du 
cimetière de Saint-Pierre, à 
Saint-Pierre, Manitoba. 


Les porteurs actifs étaient 
six petits-enfants du défunt 


La Chapelle Funéraire 
était en charge des arrange- 
ments. 


Outre son épouse Ernesti- 
ne, M. Préfontaine laisse 
dans le deuil trois fils, Emi- 
lien de Kenora, Ont., le Père 
Aurèle (Bernard) de Gimili, 
Man., Jules de Saint-Bonifa- 
ce; deux beaux-fils, Edgar 
Lebleu de Kenora, Ont., et 
Aimé Lebleu de Saint-Boni- 
face: quatre filles, Mme D. 
Turenne (Lucille) de Saint- 
Boniface, Mme G Ross 
(Pauline) de Fort Garry, Mme 
D. Harley (Corinne) de Bran- 
don, Man, et Mme V. Arnal 
(Gertrude) de Fannystelle, 
Man.: 39 petits-enfants et 
14 arrière-petits - enfants; 
trois frères, Charlemagne 
de Winnipeg, Eugène de 
Saint-Vital, Dr Edouard Pré- 
fontaine de Greensboro, 
North Carolina, E.-U.; une 
soeur, Mme N. Bougard 
(Laetitia) de Saint-Vital, M. 
Préfontaine fut précédé dans 
la tombe par sa première 
femme, Gertrude Préfontai- 
ne (née Dandenault), le 11 
août 1936, et un fils, Aurèle, 
le 7 novembre 1938. 


M. Préfontaine naquit à 
Saint-Pierre le 12 juillet 1894 
et y vécut sur une ferme jus- 
qu'à sa retraite en 1950 


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M. Trudeau et la victoire du PQ 


"La crise est présente, le défi immédiat... 


Voici le texte intégral du 
message radio-télévisé que 
le premier ministre du Cana- 
da, M. Pierre Elllott-Trudeau, 
a livré à ses concitoyens 
mercredi soir le 24 novem- 
bre, sur la situation inédite 
créée par la victoire électo- 
rale remportée au Québec le 
15 novembre par le Parti 
québécois. 


Le scrutin du 15 novembre 
au Québec a fait naître chez 
les uns beaucoup d'inquié- 
tude, et chez les autres 
beaucoup d'espoir. 


Mais tous se posent beau- 
coup de questions, Et je 
pensais qu'il m'incombait en 
tant que chef de la nation 
canadienne et en guise de 
réponse à ces questions, de 
tenter de faire le point. 


Première constatation, la 
démocratie se porte bien au 
Québec, et voilà une très 
heureuse nouvelle, Qu'un 
parti, né il y a à peine dix 
ans et après simplement 
trois élections générales, ait 
réussi à prendre le pouvoir 
dans le respect des libertés 
démocratiques, je pense que 
c'est un phénomène peu 
courant dans le monde d'au- 
jourd'hui, 


C'est une victoire pour 
des milliers de militants qui, 
sans autre appui que leur foi 
en une idée et leur confian- 
ce en la moralité politique, 
ont porté le Parti québécois 
au pouvoir, c'est aussi un 
sujet de satisfaction pour 
la grande majorité des Qué- 
bécois qui croient au pro- 
cessus démocratique. 


Deuxième constatation, le 
Québec ne croit pas au sé- 
paratisme. Proposition facile 
à démontrer. Le Parti québé- 
cois a été battu en 70 et en 
73 alors qu'il préconisait la 
séparation du Québec. Par 
contre il a gagné en 76 quand 
il a partout proclamé que 
l'enjeu n'était pas le sépara- 


tisme, mais bien la bonne 
administration de la provin- 
ce, Donc, les péquistes eux- 
mêmes ne croient pas que la 
séparation ait l'appui des 
Québécois, et c'est pour moi 
une deuxième bonne nouvel- 
le 


Troisième constatation, 
les Québécois se sont choisi 
un nouveau pays, M. René 
Lévesque reconnait n'avoir 
aucun mandat pour faire la 
séparation, Comme je n'en ai 
pas non plus et que je n'ai 
pas l'intention d'en deman- 
der, le gouvernement fédé- 
ral et le gouvernement pro- 
vincial pourront collaborer à 
l'intérieur des cadres de la 
Constitution canadienne, 
continuant tous les deux à 
servir au mieux les intérêts 
de la population du Québec 


A l'intérieur de la juridic- 
tion provinciale, le gouverne- 
ment québécois devra mettre 
toutes ses priorités à faire 
face à des problèmes sé- 
rIeUX 


La situation scolaire, les 
investissements et leur sta- 
bilité, les relations patrona- 
les-ouvrières pour ne men- 
tionner que trois des pro- 
blèmes les plus graves. Mais 
pour bien d'autres problè- 
mes, la solution ne peut 
venir que d'une étroite colla- 
boration avec le gouverne- 
ment canadien. Et je désire 
assurer la population du 
Québec que cette collabora- 
tion leur est tout acquise 


Dans les tout prochains 
mois, des conférences fédé- 
rales-provinciales devront re- 
nouveler les accords anti- 
inflation, pallier le chômage, 
s'entendre sur le prix du pé- 
trole, fixer la formule de 
péréquation, qui fournit au 
gouvernement du Québec, 
entre parenthèses, près du 
quart de ses revenus, con- 
clure des accords sur le su- 
jet de l'assurance médicale, 
de l'assurance - hospitalisa- 


Au service du Manitoba depuis 1881 
Actif d'au-dela de 5800 millions 


Obligations - 


Minimum $500 


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Intérêt versé semi-annuellement, 


5 ans 


mensuellement 


(Min. $5,000) ou composé et versé à maturité 


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Winnipeg: 286, rue Smith 
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Halifax, Montréal, Québec, Ottawa, Toronto, 
London, Winnipeg, Régina, Saskatoon, 
Edmonton, Calgary, Vernon, White Rock, 


Vancouver, Victoria 


Membre de la Canada Deposit Insurance Corporation 


tion et l'éducation posl-8co- 
laire, trois domaines où le 
Canada remet aux provinces 
à peu près 50 pour cent de 
leurs coûts 


Bien sûr que, dans tous 
ces domaines, les discus- 
sions Québec-Ottawa seront 
ardues, mais elles l'ont tou- 
jours été et elles le seront 
toujours tant qu'on vivra 
dans un système fédéraliste, 
non seulement avec le Qué- 
bec mais toutes les autres 
provinces 


Les gouvernements pro- 
vinciaux trouvent invariable- 
ment et naturellement plus 
facile de demander de l'ar- 
gent du fédéral plutôt qu'à 
leurs propres contribuables, 
Il y aura aussi le problème 
de la Constitution. Cela sou- 
lève non seulement la ques- 
tion importante du rapatrie- 
ment, mais aussi la question 
du partage des pouvoirs en- 
tre Ottawa et Québec, entre 
Ottawa et toutes les autres 
provinces, À ce sujet, je rap- 
pelle aussi que notre gouver- 
nement a conduit des négo- 
ciations en 1968, en 69, en 
70, au cours desquelles nous 
avons préconisé un partage 
plus souple et plus fonction- 
nel des juridictions 


Nous reprendrons volon- 
tiers ce dialogue interrom- 
pu à la demande des provin- 
ces qui ont suggéré à ce mo- 
ment-là, et j'étais d'accord, 
qu'on procède plutôt à la dis- 
cussion du rapatriement et 
de la formule d'amendement 
Je veux faire, cependant, 
une mise en garde: c'est une 
grave illusion de croire que 
ceux qui veulent détruire 
notre pays abandonneront 
leur objectif simplement par- 
ce que les gouvernements 
provinciaux auront accru 
leurs pouvoirs dans un cer- 
tain nombre de domaines: 
qu'il s'agisse d'immigration, 
de communication; qu'il s'a- 
gisse de fiscalité, de cultu- 
re et, que sais-je? 


La question qui se pose 
aux Canadiens est beaucoup 
plus profonde et l'enjeu 
beaucoup plus considérable. 
La question est la suivante: 
les francophones du Qué- 


CAISSE POPULAIRE DE 
SAINTE-AGATHE LIMITÉE 


M. Rene-B. Trudeau 


Les directeurs de la Caisse 
populaire de Sainte-Agathe 
sont heureux d'annoncer la 
nomination de M. René-B. 
Trudeau au poste de gérant 
de cette Caisse populaire. 
M. Trudeau est originaire 
de Saint-Jean-Baptiste et 
apporte à la Caisse de nom- 
breuses années d'expérience 
en gestion financière. M. 
Trudeau entre en fonction le 


ter décembre nt) 


bec peuvent-ils considérer 
le Canada comme leur pays, 
ou doivent-ils se sentir chez 
eux Seulement au Québec? 
Or, vous savez bien qu'un 
nouveau partage des pou- 
voirs entre Ottawa et les pro- 
vinces ne fera jamais qu'un 
francophone se sente aussi à 
l'aise à Toronto où à Vancou- 
ver, qu'il se sent à l'aise 
au Québec, 


Les Québécois sont fiers 
18 veulent s'épanouir, libres 
et indépendants, La seule 
question qui importe ce n'est 
pas le partage des pouvoirs 
La seule question qui impor- 
te, c'est la suivante: qui, 
du Canada ou du Québec, 
peut le mieux assurer l'épa- 
nouissement des Québécois 
dans la liberté et dans l'in- 
dépendance? Or, cette ques- 
tion brutale, il faut que les 
Canadiens y répondent dès 
maintenant, Non seulement 
par des mots, mais par des 
gestes, par des attitudes à 
l'égard des langues notam- 
ment 


La victoire du Parti québé- 
cois ne permet plus de re- 
pousser le problème d'une 
génération sur le dos des 
écoliers d'aujourd'hui et 
dans ce sens la crise est pré- 
sente, le défi immédiat. Le 
Canada ne peut pas survivre 
par la force 


Ce pays ne restera unique 
que si l'ensemble des citoy- 
ens veulent vivre ensemble 
dans une même société civi- 
lisée, L'histoire a créé ce 
pays de la rencontre de deux 
réalités: l'anglaise et la fran- 
çaise. Ces réalités se sont 
ensuite enrichies par l'apport 
de beaucoup d'autres réali- 
tés, Cette rencontre, parfois 
difficile à accepter et dure 
à vivre, est devenue l'étoffe 
même de notre nation, la 
source de notre originalité 
et la fondation même de 
notre identité comme pays. 


Ce peuple, ce pays exis- 
tent parce que nos ancé- 
tres l'ont voulu. Le temps, 
les circonstances et la pure 
volonté nous ont cimentés 
ensemble dans un projet na- 
tional unique qui, contre 
toute probabilité et toute ex- 
périence, donne au monde 
une leçon de fraternité. Ce 
projet extraordinaire est si 
avancé sur le chemin de la 
liberté, de la justice sociale 
et de la prospérité, que de 
l'abandonner maintenant, 
serait un péché contre l'es- 
prit et contre l'humanité. 


Je connais M, René Léves 
que depuis 20 ans, je con: 
nais personnellement plu 
sieurs de ses collègues, Je 
respecte leur intelligence et 
leur sincérité, Nous croyons 
de part et d'autre à la démo- 
cratie, nous voulons la liber- 
té et l'égalité pour les citoy- 
ens de ce pays 


Mon désaccord avec M 
Lévesque vient de ma con:- 
viction qu'il y a place au Ca- 
nada pour tous les Cana- 
diens, Alors que lui, proba- 
blement à regret, et peut- 
être même avec mélancolie, 
est convaincu du contraire 


Il a donc regroupé autour 
de lui, avec une force redou- 
table, des frères de sang 


118 parlent au Canada, ils 
parlent au reste du Canada, 
comme on parle à de bons 
voisins 


Moi, je crois qu'on peut 
être un bon Québécois, à la 
fois, et un bon Canadien 
Et je lutterai jusqu'au bout 
contre ceux qui voudraient 


m'empêcher d'être l'un et 
l'autre 
Moi je parle aujourd'hui 


à tous les Canadiens com 
me je le fais depuis que j'oc- 
cupe ce poste, Je vous parle 
comme à des concitoyens 
Je vous parle d'une fraterni 
té beaucoup plus large que 
celle du sang, Une fraternité 
humaine, fondée sur l'espé- 
rance e@t sur la Charité au 
sens biblique 


Car, si la nation canadien- 
né doit survivre ce ne sau- 
rait être que dans le respect 
et l'amlour des uns pour les 
autres 


Chacun d'entre vous, cha- 
cun d'entre nous, doit y tra- 
vailler de toutes ses forces 


dans la réalité de chaque 
jour 
Vous avez l'assurance, 


qu'en tant que premier mi- 
nistre, et par conséquent 
votre serviteur et concitoyen 
je continuerai de poursuivre 
ces fins de toutes mes for- 


rac 


Le Plein d'Essence culturel 


M. Stephen Paulhus, de World Book-Childcraft of Canada 
Ltd. et messieurs Hubert Mayes et Lucien Lussier, tous 
deux membres du Conseil d'administration du C.C.F.M. 


4 


L'un des nombreux kiosques que l'on pouvait visiter lors du “Plein d'essen- 
ce” : celui de Denise Chénier-Ferguson. 


LA LIBERTE, jeudi 2 décembre 1976 / 19 


M, J.-J 
Rédacteur en chef 
La Liberté 


Le François 


Monsieur, 


Je viens de terminer une 
critique du manuel d'histol- 
re, Le Manitoba, reflets d'un 
passé, écrit par Lionel Dor- 
ge, J'aimerais que cette criti- 
que, intitulée ‘Le Manitoba, 
reflets d'un passé: un chet- 
d'oeuvre???", paraisse inté- 
gralement dans le prochain 
numéro du journal LA 
LIBERTÉ, Ma critique reflète 
ce que plusieurs Manito- 
bains n'osent pas dire publi 
quement 


Bien à vous, 


André Fauchon, professeur 
Saint-Boniface 


Le Manitoba, reflets d'un 
passé: Lionel Dorge (1976), 
Le Manitoba, reflets d'un 
passé, Saint-Boniface, Les 
éditions du blé, 182 p,, un 
chef-d'oeuvre??? 


Que reut-on penser, dire 
ou écrire Sur ce nouveau vo- 
lume? Ma première impres- 
sion à été que ce manuel 
d'histoire constitue un cata- 
loque de photos éparses de 
la société historique de 
Saint-Boniface (jusqu'à ré- 
cemment, l'auteur était à 
l'emploi de cette société), 


Lettres à LA LIBERTÉ [suite] 


Critique 


ain pour les personnes plus 
âgées qui veulent se rappe- 
ler des souvenirs d'un passé 
mémorable, Et pour les plus 
jeunes, surtout les étudiants 
du niveau élémentaire aux- 
quels ce volume est destiné 
grâce à une commande spé- 
cifique du ministère de l'é- 
ducation du Manitoba, qu'en 
est-il? Quelle est son utili- 
16? Un manuel d'histoire 
doit retracer l'histoire d'un 
pays, d'une province, Un 
album de photos anciennes 
ne fait pas un manuel d'his 
toire; il lui faut un texte soli 
de et cohérent. Lionel Dorge 
a écrit un texte vide pour 
accompagner son album de 
photos et, pour le rendre 
plus ‘dynamique, a ajouté 
un dialogue entre un Mon 
sieur Pédagogue et des étu 
diants: procédé très discu- 
table, L'auteur a trouvé ce 
moyen pour tenter de capter 
l'attention des 
teurs 


jeunes lec 


Que dire du français dans 
ce manuel? Je ne comprends 
pas que les éditions du blé 
aient accepté de publier ce 
volume et que le ministère 
de l'éducation du Manitoba 
ait dépensé les deniers pu- 
blics pour subventionner la 
publication de cet ouvrage 
Un texte comme celui-là, 
écrit dans un français incor- 
rect et médiocre, n'aurait pas 
dû être publié, Les éditions 
du blé ont terni leur réputa- 


publications antérieures, Le 
ministère de l'éducation du 
Manitoba ne semble pas 
prendre au sérieux l'ensel- 
anement d'un français cor- 
rect dans sa province 


Est-ce possible qu'on ait 
accepté une présentation 
semblable et de mauvais 
goût? Les personnes respon- 
sables de la publication de 
cet ouvrage ne sont pas au 
courant des règles élémen 
taires et des conventions In- 
ternationales dans la con- 
ception et le dessin d'une 
carte, L'auteur maltraite a- 
bondamment la choronymiè 
(l'ensemble des noms de 
lieux) et fait plusieurs erreurs 
géographiques et même his- 
toriques, C'est très malsain 
pour de jeunes étudiants, Ce 
volume aura malheureuse 
ment une très mauvaise in- 
fluence sur eux 


Une critique dans laquelle 
j'ai relevé la plupart des 
erreurs, imperfections et im- 
propriétés dans ce manuel, 
a été adressée, il y a quel- 
ques semaines, à l'auteur, 
aux éditions du blé et au 
ministère de l'éducation 
Jusqu'à maintenant, person- 
ne n'a osé répondre à ma 
critique, Pourquoi? Se sent- 
on coupable? 


À mon avis, ce volume a 
été édité trop vite, a été fait 
sous pression. Dans l'état où 
il est actuellement, il pour- 


sée, Je ne comprends pas 
qu'on puisse en 1976 éditer 
un manuel semblable, Les 
autorités compétentes doi- 
vent retirer ce volume du 
marché puisque je considère 
comme criminel de le lais- 
ser entre les mains des 
étudiants 


En résume, la présenta- 
tion et les cartes à l'état 
de brouillon sont un gâchis 
total, Le français est abomi- 
nable, C'est un exemple 
partait d'un chef-d'oeuvre de 
médiocrité 


André Fauchon, 
professeur de géographie 
Saint-Bonilace 


Appui 


M. J.-J. Le François 
La Liberté 


Cher monsieur 


J'aurais voulu envoyer ce 
chèque au début du nois de 
novembre, mais... la maladie 
m'en à empêchée! 


Je souhaite ‘longue vie" 
au journal!.., de même qu'à 
son très compétent éditoria- 
liste: “Monsieur Jean-Jac- 
ques Le François”! 


Veuillez accepter l'expres- 
sion des sentiments distin- 
gqués d'une ancienne institu- 
trice ‘manitobaine”, (26 ans 
là-bas) 


La télévision française 


Monsieur le Rédacteur, 


J'assistais aujourd'hui, à 
la télévision de Radio-Cana- 
da, à l'inauguration du poste 
français à Régina en Saskat- 
chewan 


Deux remarques m'ont 
frappé durant ce program- 
me: 1) la télé française de 
Radio-Canada offre 26% de 
sa programmation pour les 
jeunes et cette programmia- 
tion est, au dire des experts, 
la meilleure au monde; 2) 
nos jeunes francophones de- 
vralient être fortement encou- 
ragés à sélectionner le poste 
français qui offre un éven- 


tail sérieux de programmes, 
La télé est un moyen idéal de 
conserver Sa langue dans un 
milieu minoritaire, 


Aux parents et aux ensel- 
gnants surtout revient donc 
cette tâche primordiale de 
donner le goût de voir et d'é- 
couter du français. Le Mar- 
keting de la télé française de- 
vrait se faire dans toutes les 
classes de français à tous les 
niveaux scolaires, à travers 
toute la province. Longue vie 
à Radio-Canada 


Jean Soliman 
Saint-Claude 


CENTRE CHIROPRATIQUE 
PROVENCHER 


Nouvelles heures de bureau depuis le ter novembre 


Dr Gilbert-E, Bohémier, chiropraticien 


Lundi 
Mardi 
Mercredi - 
Jeudi 

Vendredi 


8h30 a.m 
- 11h00 a.m 
8h30 a.m, 
- 11h00 am 
8h30 am, à 


8h00 p.m. 
2h00 p.m 
8h00 p.m 
2h00 p.m 
8h00 p.m 


Dr Wayne À, G, Longstaffe, chiropraticien 


à partir du ter décembre 


Mardi 
Mercredi - 
Jeudi 
Vendredi - 


8h30 a.m, à 
8h30 a.m,. à 11h30 a.m,. 
8h30 am. à 
8h30 a.m. à 11h00 a.m 


8h00 p.m 


8h00 p.m. 


un ramassis de vieilles pho- 
tographies, d'un intérêt cer- 


pectable, acquise par ses 


tion de maison d'édition res- rait servir de base, comme 
brouillon, à une édition révi- 


Samedi - 10h00 a.m,. à 1h00 p.m. 


Edith Lauzière 
Hull, Québec 


LA CITÉ DE WINNIPEG 


Information concernant les informations locales projetées 


Pour faire suite à l'annonce officielle statutaire publiée dans le “Winnipeg Free Press" 
et la “Winnipeg Tribune" en date du 3 décembre 1976, voici une 
améliorations locales annexée au programme de construction déterminé pour la 
Communauté, pour l'année 1977. 


Toute personne désirant s'objecter à n'importe lequel des travaux projetés, doit s'as- 
surer que sa pétition est reçue au bureau du Trésorier de la Cité de Winnipeg le ou 
avant le troisième jour de janvier 1977. 


Afin d'obtenir des formules de pétition où pour plus de renseignements, composez 


946-0536. 
DISTRICT NO5 
Communauté de Saint-Boniface 


Pavage des rues en béton — Période de dix ans 


Coût Approximatif (comptant) 
Coût Annuel Approximatif 


$33.33 du pied de frontage imposable. 
5.42 du pied de frontage imposable. 


33 pieds (8 pouces d'épaisseur) sur la rue Bourgeault, à partir de la ligne nord de la 
rue Desautels à la ligne nord de la rue Deschambault. (à noter: quant aux propriétai- 
res des terrains affectés, on imposera le coût du pavage en béton sur une base de 25 
pieds (6 pouces d'épaisseur) et on prélèvera le solde du coût au moyen d'une imposi- 
tion générale). 


25 pieds (6 pouces d'épaisseur) pour l'allée de service au nord (place Gaboury) desser- 
vant Lot 1 et Lots 3 à 13 inclusivement, Plan No 5858, à partir de l'emprise du chemin 
de fer Canadien National à la ligne est de la rue Des Meurons. 


25 pieds (6 pouces d'épaisseur) pour l'allée de service au sud (place.Gaboury) desser- 
vant les Lots 14 à 24 inclusivement, Plan No 5858, à partir de l'emprise du chemin de 
fer Canadien National à la ligne est de la rue Des Meurons. 


25 pieds (6 pouces d'épaisseur) pour la rue Yardley, de la ligne ouest de la rue Youville 
à la ligne est de la rue Des Meurons. 


Pavage en béton de ruelles — Période de dix ans 


$17.11 du pied de frontage imposable. 
2.78 du pied de frontage imposable. 


Coût Approximatif (comptant) 
Coût Annuel Approximatif 


14 pieds (6 pouces d'épaisseur) pour la ruelle en dedans des limites du boulevard 
Dollard et de la rue Bertrand, de la rue Ritchot et de l'avenue Traverse. 


$19.56 du pied de frontage imposable. 
3.18 du pied de frontage imposable. 


Cout Approximatif (comptant) 
Coût Annuel Approximatif 


16 pieds (6 pouces d'épaisseur) pour la première ruelle allant du nord au sud à l'est 
de la rue Desmeurons, à partir de l'allée de service au nord (place Gaboury) à l'allée de 
service au sud (place Gaboury). 


20 / LA LIBERTÉ, jeudi 2 décembre 1976 


liste des | 


16 pieds (6 pouces d'épaisseur) pour la ruelle en dedans des limites de la rue Yardley 
et de la rue St-Luc, de l'avenue Bristol et de la rue Des Meurons. 


16 pieds (6 pouces d'épaisseur) pour toutes les ruelles en dedans des limites de la rue 
Dubuc et de l'avenue Niverville, de la rue Hill et de l'avenue Braemar. 


16 pieds (6 pouces d'épaisseur) pour la première ruelle allant de l'est à l'ouest, au nord 
de Lyndale Drive, de l'avenue Taché à l'avenue Monck. 


Trottoirs de béton — Période de cinq ans 


Coût Approximatif (comptant) 


$4.,75 du pied de frontage imposable. 
Coût Annuel Approximatif 


1.25 du pied de frontage imposable. 


5 pieds sur le côté est de la rue Laflèche, à partir de la rue Tissot à la première ruelle 
au sud de la rue Tissot, 


(à noter: les propriétés sur les deux côtés de la rue seront imposables pour cette 
amélioration). 


Eclairage de ruelles — Période de trois ans 


$0.41 du pied de frontage imposable. 
0.17 du pied de frontage imposable. 


Coût Approximatif (comptant) 
Coût Annuel Approximatif 


Pour la ruelle en dedans de la rue Walmer et de la rue Kirkdale, de l'avenue Birchdale 
et de l'avenue Pinedale. 


Pour la ruelle en dedans de la rue Kirkdale et de la rue Highfield, de l'avenue Monck 
et de l'avenue Claremont. 


Pour la ruelle en dedans de la rue Highfield et de la rue Coniston, de l'avenue Monck 
et de l'avenue Claremont. 


Pour toutes les ruelles en dedans de la rue Coniston et de Lyndale Drive, de l'avenue 
Taché et de l'avenue Monck. 


Pour la première ruelle allant de l'est à l'ouest au sud de la rue Edgewood d'un point 
à l'est d'approximativement 102 pieds à l'est de la ligne est de l'entrée de la ruelle 
allant du nord au sud à l'est de la rue Youville à la rue Youville, comprenant l'entrée 
de la ruelle à la rue Edgewood. 


Pour toutes les ruelles en dedans de la rue Eugénie et de la rue Edgewood, de la 
rue Youville et de la rue Des Meurons. 


Pour la ruelle en dedans de la rue Eugénie et de la rue Dubuc, de la rue Des Meuroris 
et de la rue Hill. 


Pour toutes les ruelles en dedans de la rue Dubuc et de l'avenue Niverville, de la rue 
Des Meurons et de la rue Hill. 


Pour la ruelle en dedans de l'avenue Niverville et de la rue Caton, de la rue Des 
Meurons et de la rue Hill. 


Pour la ruelle en dedans de l'avenue Niverville et de la rue Champlain, et de l'avenue 
Hillcrest. 


ANA Yet 
I 


55602 - 


Centre de 
 Main-d'oeuvre 
‘du Canada 


Canada 
Manpower 
Centre 


283, avenue Taché 


Opérateur sur perforatrice de cartes, Salaire: $540,00 
à $580,00 par mois, Emploi commencerait en janvier 

1977, Expérience requise, On demande 12,000 à 
15,000 traits à la minute, 

Commis préposé aux comptes À payer, Salaire: 
$520.00 à $560,00 par mois. Expérience requise, 12e 
année, Du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30, 

- Soudeur à l'arc, Salaire: $4,00 à $5,00 de l'heure, 

Deux années d'expérience, Les intéressés doivent pas 
ser un test d'entrée. Du lundi au vendredi de 8 heures 
à 16h30, 

Gardienne d'enfant, $6,00 par jour, Du lundi au ven:- 

dredi de 8 heures à 18 heures. Expérience de préféren- 
ce, Prendre soin d'un enfant âgé de 19 mois. 
- Commis-dactylo, Salaire: $550.,00 par mois, 40 mots 
minute dactylo, Expérience de préférence, Fonction 
de réceptionniste et de commis de bureau, Possibilité 
de supplémentaire, 


56799 . 


56678 


56634 - 


56630 


Pour tout renseignement au sujet des postes mentionnés et 
d'autres, veuillez composer: 985-2669, 


COLLOQUE CULTUREL DE L'OUEST 


Le 100 Nons cherche des candidats pour assister à un 


Colloque Culturel de l'Ouest 
du 5 aug janvier 1977, 
à Fort San, Saskatchewan. 


Les artistes choisis participeront à un atelier de perfectionnement de cinq jours 
mené par Pierrette Lachance et accompagné par Ziz. 


CRITÈRES QUALIFICATIFS: 


1) statut amateur 
2) expérience de spectacle 
3) prêt à faire des tournées 


Les frais seront défrayés par le 100 Nons,. 
Les intéressés sont priés de communiquer avec: 


M. Léo Teillet 


Président du Conseil d'Administration du 100 Nons 
340, boulevard Provencher 
Saint-Boniface, Manitoba R2H 0G7 


Téléphone: 233-8972 


LE 100 NONS 


DEMANDE UN(E) 
ADMINISTRATEUR(TRICE) 


FONCTIONS: 


coordonner des programmes locaux, 
provinciaux 


régionaux et 


promotion du 100 Nons 


préparation et administration des budgets 
secrétariat 


QUALIFICATIONS: 


doit posséder une bonne connaissance de la 
jeunesse, de la chanson, de la musique 


doit être bon “leader” 
doit pouvoir dactylographier 
diplôme d'études secondaires (grade 12) 


N.B. 


l'administrateur(trice) travaillera en étroite collabo- 
ration avec le Conseil d'Administration du 100 Nons 


l'administrateur(trice) doit être disponible du 6 dé- 
cembre 1976 au 31 août 1977 


SALAIRE: 
à négocier 


S.V.P. faire parvenir les candidatures avant le 5 décem- 
bre à: 


M. Léo Teillet 

Président Conseil d'Administration du 100 Nons 
340, boulevard Provencher 

Saint-Boniface, Manitoba 

R2H 0G7 


Moitiés de boeut 
inspectées par les 
agents du gouver- 
nement, 65 sous la 
livre, Viande maigre 
et tendre, livrée 
n'importe où en vil- 
le. Goûtez-y avan! 
de payer. Frais de 
coupe et emballage 
additionnels. Le 
jour et le soir. Ap- 
pelez 943-2226, 


LA VÉRITÉ 


2 décembre 


Ceux qui me disent: Seigneur, 
Seigneur! n'entreront pas tous 
dans le royaume des cieux, 
mais celui-là seul qui fait la 
volonté de mon Père qui est 
dans les cieux 

(Matthieu 7, v. 21) 


Aider l'étudiant à découvrir la beauté et la 
noblesse d’une langue, c’est l’inciter à l’apprendre 
et à l'utiliser, de façon permanente, 


Un jardinier qui sabote sa 
pelouse est un assassin 
en herbe 

(Raymond Devos) 


PRIERE À SAINT JUDE 


Saint Jude, apôtre glorieux, 
fidèle serviteur et ami de Jésus, 
l'Eglise vous honore et vous 
invoque universellement com- 
me patron de cas désespérés, 
Priez pour moi, si malheureux, 

ui vous implore; usez en ma 
aveur du privilège qui vous est 
accordé d'apporter visiblement 
et promptement le secours né- 
ceysaire, dans le cas sans es- 
poir. 

Venez à mon aide dans ce 
grand besoin, afin que je re- 
çoive les consolations et les 
secours du Ciel dans toutes mes 
nécessités, tribulations et souf- 
frances, particulièrement. . , 
(ici faites votre demande...) et 
que je bénisse Dieu avec vous 
et tous les élus, durant toute 
l'éternité, 


Je vous promets, Ô saint 
Jude, de me souvenir de cette 
grande faveur, et je ne cesserai 
jamais de vous honorer comme 
mon patron très spécial et de 
faire tout en mon pouvoir pour 
encourager votre dévotion. 

Ainsi soit-il, 


Saint Jude, priez pour nous 
et pour tous ceux qui vous in- 
voquent et vous honorent. 


LE CENTRE CULTUREL 
FRANCO-MANITOBAIN 


est à la recherche d'une 


SECRÉTAIRE 
ADMINISTRATIVE 


FONCTIONS 


En tant que secrétaire personnelle du directeur 
général du Centre, elle devra faire de la dacty- 
lographie, du classement, et du travail général 
de bureau. Ce poste pourrait être à temps 
complet où à mi-temps. 


QUALIFICATIONS 


- doit avoir une excellente maitrise (orale et 
écrite) des deux langues officielles du pays 


dactylographie — au moins 40 mots à la 
minute 


doit être conscientieuse, discrète, courtoise 
et d'humeur joviale 


doit être capable de travailler en équipe 


connaissance du dictaphone serait un atout, 
mais non essentielle 


expérience préférable, mais non essentielle 


CONDITIONS DE TRAVAIL 
- de 9h00 à 17h00, cinq jours par semaine 
- salaire à négocier 


ENTRÉE EN FONCTION 
le ter janvier 1977 


Signalez le 233-8972 et demandez que l'on vous 
fasse parvenir le formulaire “DEMANDE 
D'EMPLOI". 

Toute mise en candidature devra être faite avant 
le 15 décembre 1976. 


C.J. APPLIANCES 


316, rue Des Meurons 


Concessionnaire 
Westinghouse 


Réfrigérateurs, cuisinières, 
ondes, climatiseurs, 
laveuses à vaisselle, 
divans, 


fours à micro- 
laveuses, sécheuses, 
meubles, tables et 


Téléphone: 233-8691 


Voir Claude ou Jean 


TEL.: 247-6202 296, RUE MARION, ST-BONIFACE 


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PRINTING & DUPLICATING 


IMPRIMERIE INSTANTANEE 
DACTYLOGRAPHIE - PHOTOCOPIES 


DISTRICT SCOLAIRE 
TRANSCONA-SPRINGFIELD 


demande professeur au niveau primaire 
programme Français, pour janvier 1977 


Pour plus de renseignements, 
veuillez écrire ou téléphoner à: 


Mme Florence Rochon 
a/s 760, rue Kildare est 
Transcona, Man, R2C 3Z4 


Teffaine, Monnin & Hogue 
Avocats, notaires 
DEMANDENT 


Une secrétaire bilingue pour Etude légale. Dictaphone, 
dactylographie: 50-60 mots à la minute, Pour plus de 
renseignements, téléphoner à: 


Mme St. Godard 
233-1426 


LA DIVISION SCOLAIRE 
DE NORWOOD 
DEMANDE 


Pour janvier 1977, à l'école du Précieux-Sang 


Un(e) enseignant(e) en 1ère année 
Un(e) enseignant(e) en sciences, 7e et 8e années. 


Un(e) technicien(enne) en bibliothéconomie 
immédiatement. 

Faire parvenir votre demande 

avec votre curriculum vitae à: 


Le Directeur 

Ecole Précieux-Sang 

209, rue Kenny 
Saint-Boniface, Manitoba 
R2H 2E5 


ON DEMANDE 
UN/UNE RECHERCHISTE 


FONCTIONS: 


Sous la direction du réalisateur, faire les démarches 
nécessaires pour obtenir des interviews avec des 
personnes impliquées dans l'actualité politique et 
sociale, préparer des dossiers pour ces interviews 
et accomplir certaines tâches connexes. 


QUALIFICATIONS: 


Mañtrise parlée et écrite du français et de l'anglais, 
connaissance approfondie du domaine politique 
manitobain ainsi que quelques années d'expérience 
dans des tâches connexes. 


CANDIDATURE: 

Ceux et celles qui veulent poser leur candidature à 
ce poste doivent remplir un formulaire de demande 
d'emploi qu'on peut obtenir à CKSB, avant le 18 
décembre. 


LA 
LA LIBERTE, jeudi 2 décembre 1976 / 21 


on demande 


GARDERIE DE BAMBINS 
pour enfants de 2 à 5 ans, 
Pour plus de renseignements, 
composer 247-8660 le jour! 


257-5691 le soir, 197, rue 
Kitson, 

2-289.JNO 
PLACE DE STATIONNE: 


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rendre à l'hôpital St-Boniface à 
pied, Jours de semaine seule 
ment, de 8h a,m, à 5h p.m. 
Composer 452-3309, 
13-583-.JNO 


DESIRERAIT PRENDRE 
PLACE avec personne qui par 
tirait pour Montréal, en voitu 
re, vers le 17 décembre (un peu 
avant où après), Partagerait les 
frais d'essence et pourrait aider 
à conduire, Composer 247- 
698), 
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de semaine: 253-4539), 
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François Avanthay 
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Téléphone: 233-5029 


22 / LA LIBERTE, jeudi 2 décembre 1976 __ 


L'EMPLOI... (suite) 


par des on-dit et la presse 
anglaise 


Ce rejet quasi viscéral ap- 
paraît chez une bonne part 
de jeunes gens interrogés, 
Mais il est effacé par d'au- 
tres arguments bien plus sé- 
rieux: ‘Je suis manitobain, 
mes racines sont ici..." Les 
liens affectifs et familiaux 


importent beaucoup, même 
pour les plus désabusés, 


Le départ pour le Québec 
n'est pas envisagé en ter: 
mes uniquement économi- 
ques, mais bien plus en ter- 
mes culturels, d'identité ca- 
nadienne-française et politi- 
que, Au Québec ils pour- 
raient ‘enfin vivre dans un 
pays francophone. .", mais 


IIS connaftraient également 
de durs problèmes d'identi- 
fication, ‘C'est un risque à 
courir," 


Une grande majorité des 
étudiants dit cependant croi: 
re à la cause" française au 
Manitoba, Même si leur con- 
viction est suivie de peu 
d'action: L'éternelle antien- 
ne consiste à réclamer l'uni- 


LA CAISSE POPULAIRE DE 
SAINT-MALO 


a le plaisir de vous annoncer la réduction du taux d'intérêt 
sur les prêts personnels de 
14% à 13% à compter du 1er décembre 1976. 


Denis Maynard, gérant 


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Rendez-vous 


té, "Si tout le monde part 
il est évident que la commu- 
nauté disparaltra,,, Îl faut 
rester ici et lutter," 


Une émigration au Québec 
ou dans un autre pays tran- 
cophone apparaît comme un 
dernier recours, ‘Si la cultu- 
re française disparaissait to- 
talement, je m'en irais"”, pro- 
clament beaucoup, en une 
sorte de profession de foi 
du français, Seuls quelques 
rares étudiants soulèvent 
spontanément l'hypothèse 
de la séparation de la Belle 
Province, "Si Québec se s6- 
pare, il faudra aviser." 


Les plus lucides mais 
aussi! les plus amers sont 
souvent ceux qui ont déjà 
travaillé avant de reprendre 
des études, ‘Je me ferai pro- 
bablement assimiler ici 
Pourquoi partir au Québec? 
Je connais les gens d'ici, Je 
suis déjà adapté à la menta- 
lité angalise, C'est probable- 
ment ici que je réussirai le 
mieux.” 


Albert Lemmel 


Tél.: 433-7256 


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DROITS DE L'HOMME 


Ce concours est ouvert aux hommes et aux femmes 
habitant le Manitoba, la Saskatchewan et le Nord-Ouest 
de l'Ontario, 


Traitement: $20,695 à $23,473 
Numéro de référence: 76-W.LAB-187 


Fonctions: Planifie et élabore un programme relatif aux 
droits de l'homme et participe à sa réalisation, Ce pro- 
gramme visera à faire respecter par les employeurs, surtout 
ceux qui dépendent du gouvernement féderal, et par les 
syndicats appropriés, les lignes de conduite et les méthodes 
garantissant à tous des chances et un traitement égaux 

en ce qui concerne les conditions d'emploi, les piomo- 
tions et d'autres domaines connexes. 


Qualites Requises: Connaitre a fond le domaine des droits 
de l'homme, les methodes et techniques servant a mener 
des enquetes ainsi que tout ce qui se fait et existe 
actuellement au Canada dans ce domaine, |! faut avoir 
acquis ces connaissances en ayant déja élaboré'et réalise” 
de tels programmes, 


Exigences linguistiques 

La connaissance du français et de l'anglais est indispensable. 
Les unilingues peuvent se porter candidats s'ils consentent 
par écrit à s'engager dans un programme de formation lin- 
guistique qui pourra, au gré de la Commission de la fonction 
publique, durer jusqu'à un an. La Commission s'assurera 
d'abord de leurs aptitudes linguistiques, puis déterminera le 
lieu des cours, La titularisation ne sera accordée que sile 
programme de formation se termine avec succès 


Comment se porter candidat 

Remplir le formulaire de demande d'emploi C.F.P.367-4110, - 
on le trouve dans les bureaux de poste, les centres fédéraux 
de main-d'œuvre, et les bureaux de la Commission de la 
fonction publique du Canada, - et le faire parvenir à : 
Commission de la Fonction publique 

500, Immeuble du Credit foncier 

286 rue Smith 


Winnipeg (Manitoba) R3C OK6 


Date limite: le 10 decembre 1976 


Prière de toujours rappeler le numéro de référence approprié. 


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Le Secrétariat d'État, vous le savez, 
s'intéresse à toutes les initiatives vi- 
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des minorités de langue officielle. 


Mais saviez-vous que le Secrétariat 
d'État, par sa Direction des groupes 
minoritaires de langue officielle, four- 
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aident à formuler les projets, expliquent 
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gouvernementaux, coordonnent diffé- 
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cation et simplifient le cheminement 
administratif des projets 

Ils sont plus de 40 à travers le 
Canada, sans compter l'apport des 
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John Roberts 
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